Saviez-vous que selon la récente étude « The Perfect Match », réalisée par SD Worx en 2022, 66% des employés en Europe estiment que le télétravail comporte « plus d’avantages que d’inconvénients ». Ce n’est pas tout puisque 61% considèrent même qu’il les rend « plus productifs dans le travail individuel ».
Autrement dit, les nouvelles formes de travail se sont fait une place de taille dans le quotidien d’un grand nombre d’organisations et de structures aux quatre coins de l’Europe, comme de la Belgique, D’où la nécessité pour les entreprises belges de mettre en place des organisations capables de jongler aisément, rapidement et naturellement entre présentiel et distanciel.
C’est pourquoi Protime vous invite aujourd’hui à aller plus loin sur l’une des thématiques phares de cette année 2022 : le travail hybride. Comment faire ? Quelles bonnes pratiques pour mieux encadrer et optimiser ce modèle ? Découvrez nos 5 conseils et astuces !
Pour améliorer l’encadrement de ce travail hybride, il est indispensable de bien expliquer, de manière explicite, claire et transparente, les différents curseurs à respecter par les employés. Par exemple :
Il y a un grand nombre de points à éclaircir, qui vont évidemment différer en fonction des entreprises et des spécificités de leurs activités. Expliciter ce fonctionnement permettra ainsi à vos équipes de comprendre et d’identifier ce qui est recommandé, acceptable ou interdit.
L’objectif ? Permettre à chacun et chacune de pleinement s’approprier ce fonctionnement afin de l’adapter à ses propres impératifs et besoins. L’idée est simple : que chacun soit en mesure de trouver le juste milieu entre les besoins de l’entreprise et ses attentes personnelles.
Faire revenir les collaborateurs travailler sur site n’est pas chose aisée tant les habitudes ont été bouleversées ces derniers mois. Encore plus avec certains employés qui se montrent désormais réellement réticents à revenir travailler en présentiel.
Évidemment, leur forcer la main n’est pas la solution et ne fera que créer une rupture avec l’entreprise. À la place, il est nécessaire de se poser une question simple, mais essentielle : « qu’est-ce qui pourrait leur donner envie de revenir ? ».
Sans surprise, il y a de nombreuses réponses à cette vaste question. Aménagements plus conviviaux, réunions d’équipe, teambuilding, de nombreuses idées sont à imaginer afin de parvenir à recréer et renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise et les liens avec l’équipe.
Le sujet n’est pas nouveau, certes. Et pourtant, à l’heure du travail hybride, il est devenu plus d’actualité que jamais. Le risque avec ce modèle organisationnel : favoriser l’isolement de certains collaborateurs.
Pire encore, les laisser adopter certains travers (trop grand nombre d’heures, difficultés pour la déconnexion, etc.) Le suivi du temps de travail va ainsi permettre d’éviter tous risques psychosociaux, burn-out ou autres situations difficiles.
L’un des risques du modèle hybride, c’est de céder à un certain engouement pour les outils de travail collaboratif. Teams, Slack, Workplace, ou autre Asana sont devenus monnaie courante au sein des entreprises.
Pourtant, il est avant tout nécessaire de bien identifier les besoins des collaborateurs afin de trouver les outils adéquats. Une fois cette première approche réalisée et les solutions choisies vient le temps de l’accompagnement et de la formation à leur utilisation.
Comprenez que pour que vos salariés en tirent pleinement profit, ils doivent être correctement guidés dans leurs utilisations. Formation, e-learning, partages d’expériences ou autres séances de rattrapage vont donc permettre de favoriser un bon usage des solutions à disposition.
Vous ne voulez pas que vos employés se sentent complètement perdus pour effectuer une certaine tâche, trouver un fichier ou encore partager un dossier.
L’un des risques du travail hybride : laisser la distance s’installer et créer un sentiment d’isolement chez certains collaborateurs. Ces derniers se sentant « oubliés » par leur entreprise.
En réponse à ce phénomène, il est important de consacrer du temps au développement personnel des uns et des autres. Malgré la distance, il faut donc continuer à faire grandir les collaborateurs, employés comme managers, même ceux qui favorisent le travail à distance.
Mettre en place des temps consacrés au développement personnel va donc permettre de donner des perspectives d’évolutions et donc aider à se projeter. Surtout, cela va permettre aux équipes de se sentir valorisées au sein de leurs entreprises. Ce qui va pleinement favoriser leur engagement et leur motivation.
Sophie Henrion, Business Manager et Porte-Parole de Protime
Source : BECI