Dans une nouvelle étude, Partena Professional s’est intéressée aux chèques-repas reçus par les travailleurs en Belgique. Les données de 240 000 travailleurs ont été analysées. Il ressort de cette étude que 63% des travailleurs ont reçu des chèques repas au premier trimestre 2021. En 2020, ce chiffre s’élevait à 61%.
La proportion des travailleurs qui reçoivent des chèques-repas évolue de manière quasi linéaire en fonction de la taille des entreprises, les différences étant parfois très importantes.
Monnaie courante dans les grandes entreprises (entreprises de plus de 100 travailleurs : 77% des travailleurs en reçoivent), seul 1 employé sur 4 (24%) en reçoit dans les entreprises comptant jusqu’à 5 employés. Même constat pour les entreprises de 5 à 9 employés (38%) et les entreprises de 10 à 19 employés (44%).
« Les différences sont frappantes entre les grandes et les petites entreprises, où le chèque-repas fait plus figure d’exception que de règle. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces chiffres : la perception (peu fondée) de la complexité liée à la mise en place du chèque-repas, un coût lui aussi perçu parfois comme trop important pour l’employeur, ou encore une méconnaissance des avantages qu’apportent les chèques-repas en matière d’optimisation salariale. Ils sont pourtant une valeur sûre du package salarial et sont avantageux autant pour l’employeur que pour le travailleur. Ils permettent également de favoriser directement le pouvoir d’achat, mis à mal pendant la crise. », explique Wim Demey, Customer Intelligence Manager chez Partena Professional.
Sous certaines conditions, l’octroi de titres-repas est exonéré sur le plan social et fiscal. Il s’agit par conséquent d’une forme de rémunération alternative avantageuse tant pour l’employeur que pour le travailleur. Parmi les conditions principales exigées par la loi pour que le titre-repas soit exonéré de cotisations de sécurité sociale, dans le chef de l’employeur ainsi que dans celui du travailleur, et soit exonéré d’impôt, citons notamment :
L’avantage réside donc, moyennant le respect des conditions, en l’exonération sociale et fiscale des titres-repas, à concurrence d’une intervention maximale de l’employeur de 6,91 euros par jour presté. Dans le chef de l’employeur, une déduction de deux euros par titre-repas est admise. Notons encore que certaines commissions paritaires prévoient l’obligation pour l’employeur d’octroyer des titres-repas.
Source : Partena Professional