La confiance envers le package salarial augmente

Temps de lecture: 6 min |25 septembre 2024 à 04:00

SD Worx

Les Belges dans le peloton de tête : près de la moitié des Belges considèrent que leur package salarial est équitable par rapport à leurs collègues et au marché du travail.

Par rapport à l'année dernière, la confiance des travailleurs belges dans l'équité de leur propre rémunération augmente. Pas moins de la moitié des Belges (47 %) estiment que leur rémunération est équitable par rapport à celle de leurs collègues. Seul un travailleur belge sur cinq (20 %) n'en est pas convaincu. La confiance dans l’équité du marché est également en hausse, avec 44 % des Belges (41 % l'année dernière). Le salaire est le critère le plus important dans le choix d'un employeur. Il est donc important pour chaque employeur d'affiner sa politique salariale stratégique et la communication qui l'entoure. Telle est la conclusion d'une enquête internationale menée par le prestataire européen de services RH SD Worx auprès de plus de 5000 entreprises et 18 000 travailleurs de 18 pays européens.

45% (2023) > 47% (2024)

des travailleurs belges considèrent que leur rémunération est équitable par rapport à celle de leurs collègues exerçant un travail similaire.

41% (2023) > 44% (2024)

des travailleurs belges considèrent que leurs conditions salariales sont équitables par rapport à d'autres personnes sur le marché du travail effectuant un travail similaire.

Source : Enquête auprès des travailleurs de SD Worx 2023 et 2024

Les Belges dans le haut du classement en termes de confiance

La Belgique obtient de bons résultats lorsque les travailleurs belges comparent leur rémunération au sein de l'entreprise : 47 % d'entre eux considèrent que leur salaire est équitable par rapport à celui de leurs collègues. Un quart d'entre eux adopte une position neutre à cet égard. En d’autres termes, la confiance évolue positivement puisqu'elle était de 45 % l'année dernière. [1] On observe également une augmentation dans d'autres pays. [2] Seuls l'Allemagne, l'Autriche et le Royaume-Uni obtiennent de meilleurs résultats. L'Irlande et la Pologne affichent également une proportion élevée de travailleurs estimant que leur rémunération est équitable, mais aussi une proportion plus élevée de travailleurs insatisfaits. En Belgique, les insatisfaits sont minoritaires. Un Belge sur cinq (20 %) n'est pas (encore) convaincu de l'équité interne au sein de l'entreprise.

La confiance dans l’équité du marché augmente également

En 2024, 44 % des Belges sont convaincus que leur rémunération est équitable au-delà des murs de l'entreprise. L'année dernière, il s’agissait de 41 % des Belges. La confiance en la conformité du marché s'est également améliorée dans d'autres pays. Les Belges restent en tête, rejoints cette année par les Allemands, les Polonais, les Autrichiens, les Anglais, les Néerlandais et les Roumains. L'Irlande présente également de la confiance, mais la proportion de travailleurs en désaccord y est également élevée. Alors que l'année dernière un quart (24 %) des Belges pensaient encore que la conformité du marché pouvait être améliorée, cette proportion a légèrement baissé pour atteindre 22 % cette année.

42 % des travailleurs belges satisfaits de la politique salariale (transparence)

Comment les salariés perçoivent-ils la politique salariale et quelle est son importance ? Une bonne ambiance de travail, un salaire attractif, des opportunités de croissance ou la sécurité de l'emploi : qu'est-ce qui rend une entreprise attrayante ? Pour la moitié des travailleurs belges, le salaire reste le facteur le plus important : 51 % le placent dans leur trio de tête. La distance et l'accessibilité arrivent en deuxième position (47 %), suivies de près par la sécurité de l'emploi et la stabilité financière (43 %) et par une atmosphère de travail et des collègues agréables (38 %).[3]

Plus de quatre travailleurs sur dix (42 %) sont satisfaits de la transparence de la politique salariale, et les mêmes 42 % sont satisfaits de la politique de rémunération et d'appréciation de l'entreprise. Pourtant, il y a encore du travail à faire. Plus d'un Belge sur cinq (22 %) n'est pas satisfait de la transparence de la politique salariale.

« Il est essentiel que les entreprises réfléchissent attentivement à leur politique salariale. Aujourd'hui, seule la moitié des organisations interrogées disposent d'une politique salariale stratégique », déclare Virginie Verschooris, Reward Content Manager chez SD Worx. « Le salaire reste un facteur important dans le choix d'un employeur. C'est pourquoi il est important de communiquer clairement sur l'ensemble du package salarial. En effet, si les travailleurs ne savent pas en quoi consiste leur rémunération, ils ne peuvent pas l'évaluer correctement.»

D'ici 2026, la Belgique doit implémenter la directive européenne sur la transparence des salaires. Cette directive garantit une rémunération équitable et non sexiste pour un travail égal. Les entreprises seront tenues de donner aux travailleurs et aux candidats à l'emploi davantage d'informations sur leur politique salariale, et plus particulièrement sur l'échelle salariale à laquelle se situe leur poste, le compa-ratio et le salaire moyen pour le même poste.

« Seul un employeur sur trois propose une 'déclaration de rémunération totale', ce qui fait qu'un travailleur belge sur cinq n'a pas une bonne visibilité sur son package salarial total », conclut Virginie Verschooris SD Worx.

À propos de l'enquête internationale auprès des travailleurs

SD Worx, premier prestataire européen de services RH, aide les organisations à gérer leurs ressources humaines et leurs salaires. Pour savoir ce qui compte vraiment pour les employeurs et les travailleurs, SD Worx mène régulièrement des enquêtes. L'analyse de l'enquête la plus récente, la "Navigator Series", fournit aux organisations une boussole pour naviguer à travers les défis des RH et du payroll. L'enquête a été menée dans 18 pays européens en février 2024 : Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Italie, Irlande, Croatie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovénie, Espagne, Royaume-Uni et Suède. Au total, 18 000 travailleurs ont été interrogés. Les résultats sont pondérés et garantissent une représentation fiable du marché du travail dans chaque pays.

En Belgique, nous parlons de 1 000 employés. Pour la Belgique, nous pondérons pour la langue, l'âge, le sexe, l'éducation, la taille de l'entreprise et la région d'emploi. Pour la Belgique, les coefficients de pondération sont presque tous inférieurs à 1,7.

À propos de l'enquête internationale auprès des employeurs

Les employeurs ont également été interrogés en février 2024 dans 18 pays européens : Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Italie, Irlande, Croatie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovénie, Espagne, Royaume-Uni et Suède. Au total, 5 118 entreprises ont été interrogées, dont 300 employeurs belges. Les résultats sont pondérés en fonction de la taille de l'entreprise et du secteur. Les pondérations pour la Belgique ne dépassent pas 1,21 partout, ce qui garantit une représentation fiable du marché du travail.