En droit fiscal belge, les sociétés et les personnes physiques sont imposables sur leurs revenus mondiaux. Cela signifie que l’impôt belge frappe les revenus d’origine belge ainsi que ceux d’origine étrangère.
Comme de nombreux États appliquent des principes similaires, il est possible que les mêmes revenus soient imposés dans deux pays différents.
Afin d’éviter ces désagréments, la Belgique a signé des conventions pour éviter la double imposition avec environ une centaine d’États.
En général, les rémunérations qu’un résident belge perçoit pour un emploi exercé dans un autre État (avec lequel la Belgique a conclu une convention de prévention de la double imposition) ne sont imposables que dans cet autre État. Toutefois, il existe une exception lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :
Il est crucial de bien compter les 183 jours pour déterminer quel État a le pouvoir d’imposition. L'emploi est considéré comme exercé là où le salarié est physiquement présent lorsqu'il effectue ses activités rémunérées. Pour calculer le nombre de jours passés dans l’État où l’emploi est exercé, il faut inclure :
Cependant, sont exclus du calcul des 183 jours les journées passées en transit dans l’État où l’activité est exercée au cours d’un trajet entre deux points extérieurs de cet État.
Un résident belge travaille pour une société hollandaise à Amsterdam. Il habite à Bruxelles et se rend à Amsterdam tous les jours en Thalys (aller-retour).
Concrètement, les rémunérations perçues par un résident belge travaillant sont imposables en Belgique sauf si :