L’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) est probablement quelque chose dont vous avez déjà entendu parler en particulier dans le cadre de la valorisation d’une entreprise.
Cette notion anglosaxonne est fondamentale et mérite qu’on s’y attarde un instant.
L’EBITDA se rapproche de la notion francophone d’excédent brut d’exploitation. Vous me direz que c’est bien beau mais que cela ne clarifie pas grand-chose.
OK. L’EBITDA est un indicateur financier fondamental permettant de déterminer la richesse qu’une entreprise tire régulièrement de son cycle d’exploitation, richesse qui lui permet de maintenir et développer son outil de production (également valable pour le secteur des services), de rémunérer les capitaux engagés, qu’ils soient propres ou empruntés, ou encore d’épargner. Ce critère de performance ne tient pas compte de l’impact de la structure du capital de l’entreprise concernée, ni des divers aspects fiscaux de l’entreprise, ni des éléments exceptionnels (et donc non-récurrents) repris au compte de résultats.
Voici une manière relativement simple de le calculer sur la base du schéma belge des comptes annuels.
Les chiffres entre parenthèses représentent les codes officiels repris dans le schéma des comptes annuels.
Afin d’obtenir l’EBIDTA démarrez du Bénéfice (Perte) d’exploitation (9901) et ajoutez
Afin d’être cohérent, il est important de souligner qu’en cas de reprises d’amortissements et/ou réductions de valeur, ces reprises devront, quant à elles, être déduites du Bénéfice (Perte) d’exploitation.
A vos calculettes …