A une époque où les entreprises sont conscientes de ce que la contribution de leurs collaborateurs est essentielle pour leur développement, tout en éprouvant des difficultés à les conserver, une manière judicieuse de les fidéliser, motiver et féliciter est de leur permettre de bénéficier d’un plan d’options sur actions (SOP – stock option plan), grâce auquel ils se voient offrir l’opportunité de profiter de la création de valeur de l’entreprise.
Peuvent bénéficier d’un plan d’option sur actions des employés ou des administrateurs, le cas échéant travaillant par le truchement d’une société de management, un associé ou un représentant permanent.
Un plan d’option sur action repose sur le principe d’une « option d’achat » (« put »), c’est-à-dire une « convention par laquelle le bénéficiaire de l’option reçoit du cédant le droit d’acquérir un certain nombre d’actions de la société, à un prix fixé à l’avance (prix d’exercice), pendant un délai déterminé (période d’exercice) ».
Dans le cadre du plan d’options sur actions, il s’agit concrètement d’octroyer à un employé ou un administrateur le droit d’acheter ou de souscrire, à l’occasion d’une augmentation des apports (ou du capital) d’une société, un nombre déterminé d’actions à émettre à un prix déterminé ou déterminable, pendant une période fixée. On distingue donc le plan d’option sur actions d’une cession d’actions à titre gratuit ou à prix réduit.
Les employeurs désireux de récompenser leurs travailleurs et lier leur sort à celui de la société. Les employés et les administrateurs exécutifs peuvent également soumettre cette idée à l’organe d’administration/aux actionnaires.
Il existe de nombreux avantages à l’établissement d’un plan d’option sur actions.
Il faut surtout partir du constat de base que les bonus ou augmentations salariales :
A l’inverse, dans le cadre d’un plan d’option sur actions, la plus-value n’est pas imposable et aucune cotisation sociale n’est due.
Un plan d’option sur actions doit se réfléchir de manière approfondie.
Outre les aspects juridiques et fiscaux, il convient également d’établir une communication claire à l’égard du personnel/administrateurs exécutifs.
Le plan doit donc être préparé sereinement, en amont, pour être ensuite communiqué de manière adéquate.
De manière pratique et chronologique, sans être exhaustif, les étapes suivantes seront suivies:
Celle-ci détaille les droits, obligations et conditions d’un tel plan et respecte la procédure légale en matière de plan d’option sur actions (émission des droits de souscriptions/warrants, rapports à établir sur l’opération et le prix d’émission par l’organe d’administration, respect du droit de préférence des actionnaires ou renonciations, rédaction du pacte d’actionnaire et des règles « post-levée de l’option » par une convention de liquidité (quid si le collaborateur quitte l’entreprise, par exemple ?).
L’option sur actions constitue un avantage de toute nature imposable. A ce titre, il devrait a priori faire l’objet d’une imposition au titre de revenus professionnels et de cotisations sociales.
Toutefois, grâce à la loi du 26 mars 1999, un traitement fiscal avantageux est octroyé à ce type de rémunération.
En effet, pour autant que le bénéficiaire respecte les conditions reprises plus haut, la valeur de l’avantage est calculée selon la formule suivante :
Ce taux peut même être réduit à 9% (+0,5% par an si la durée d’exercice dépasse les 5 ans) si :
Cet avantage sera ensuite inclus dans la taxation du bénéficiaire au taux progressif de l’impôt sur le revenu.
Les avantages d’un plan d’option sur actions ayant été analysés, on attire l’attention, pour être complet, sur quelques inconvénients :
Si vous désirez mettre en place un plan d’options sur actions (SOP – stock option plan) ou souhaitez faire réviser un plan déjà mis en œuvre, contactez nos avocats spécialisés en droit des sociétés qui vous épauleront dans ce projet d’entreprise passionnant.
Dans cette perspective et à cette fin, Me David Blondeel et son équipe se tiennent à votre entière disposition.