La cession d’un cabinet d’expertise comptable est une opération complexe influencée par divers facteurs tels que la rentabilité, la localisation géographique et les tendances du marché. En France, des études régulières, notamment celles menées par Interfimo, fournissent des données précises sur les prix de cession. En revanche, en Belgique, les informations disponibles sont moins centralisées. Cet article examine les données objectives issues des études récentes pour comparer les pratiques de cession dans ces deux pays.
Selon l’étude publiée par Interfimo en décembre 2024, basée sur 240 transactions financées entre 2022 et 2023, les principales observations sont les suivantes :
Contrairement à la France, la Belgique ne dispose pas d’études centralisées et récentes sur les prix de cession des cabinets comptables. Les informations disponibles sont fragmentaires et proviennent principalement de cabinets de conseil spécialisés ou d’associations professionnelles. Par exemple, le site Argus Belgique propose des conseils pour préparer la cession d’une entreprise, mais ne fournit pas de données chiffrées spécifiques aux cabinets comptables.
Période | France : multiples CA (moyenne) | France : multiples EBE (moyenne) | Belgique : multiples CA (moyenne) | Tendances spécifiques |
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2015-2020 | 85 % à 90 % | 2,5 | entre 70 et 150% | Stabilité générale |
2020-2023 | 87 % | 2,8 | entre 60 et 120% | Accent sur digitalisation |
Perspectives | Stable ou légèrement en hausse | Stable ou en hausse | En baisse | Consolidation et spécialisation |
En France, la stabilité des prix de cession reflète un marché mature avec des pratiques bien établies. La Belgique, en revanche, manque de données centralisées, ce qui complique l’évaluation précise des tendances du marché. Il serait bénéfique pour les professionnels belges que des études similaires à celles d’Interfimo soient menées afin de fournir des repères objectifs aux cédants et acquéreurs potentiels.
La cession d’un cabinet comptable est influencée par divers facteurs, notamment la rentabilité, la localisation et les spécificités du marché local. En France, les études d’Interfimo offrent des indicateurs précieux pour guider les transactions. En Belgique, l’absence de données centralisées souligne la nécessité d’initiatives visant à collecter et analyser des informations similaires, afin d’accompagner au mieux les professionnels dans leurs projets de cession ou d’acquisition.