35% des Belges souhaitent changer d’emploi dans un avenir proche

Partena Professional dévoile que plus d’un Belge sur trois envisage de changer d’emploi dans un avenir proche, mais 14% sont plutôt susceptibles de chercher un nouveau défi auprès de leur employeur actuel. Autre chiffre marquant, 42% des travailleurs qui veulent changer d'employeur souhaiteraient changer de secteur.

Ces résultats ressortent de la dernière étude de Partena Professional réalisée dans le cadre du Smart HR Day sur le bien-être des travailleurs en Belgique.


Les jeunes et les employés de PME en quête de changement

Les chiffres de Partena Professional indiquent une volonté de mobilité professionnelle plus importante chez les jeunes : plus d’un travailleur sur deux (51%), entre 18 et 29 ans, indique en effet vouloir changer d’emploi, même si 25% préfèreraient que ce soit auprès de leur employeur actuel.

Fait assez remarquable : 6% des jeunes envisagent de devenir indépendant. Il s’agit du groupe d’âge le plus intéressé par cette option, puisqu’à peine 3% des travailleurs belges en moyenne y songeraient.

Partena Professional constate également que plus la taille de l’organisation augmente, moins les travailleurs souhaitent la quitter. 43% des employés d’une entreprise de moins de 20 salariés envisagent de chercher un nouvel emploi, en majorité chez un nouvel employeur. Légère différence également au niveau des genres : 40% des hommes (contre 30% des femmes) penchent en faveur d’un changement d’emploi.

Les travailleurs néerlandophones plus enclins à vouloir changer d’emploi

Selon l’étude, 53% des travailleurs néerlandophones interrogés ont affirmé vouloir changer de poste. En Wallonie et à Bruxelles, ce taux n’est respectivement que de 34 et 33%.

Une quête vers plus de responsabilités ou un nouveau secteur

Parmi les travailleurs exprimant le souhait de changer d’emploi, 58% d’entre eux affirment rechercher davantage de responsabilités pour leur prochain poste. 38% recherchent un poste avec un niveau comparable de responsabilités, tandis que 5% souhaitent au contraire moins de responsabilités à l’avenir.

Plus de quatre travailleurs sur dix (42%) souhaitant changer de poste indiquent vouloir complètement changer de secteur dans leur futur mandat. Seuls 24% affirment vouloir rester dans leur secteur d’activité actuel.

La motivation principale pour changer d’employeur est la volonté des travailleurs de faire quelque chose de différent (34%), et 33% de ceux voulant changer d’employeur évoquent le fait de ne pas avoir un salaire assez élevé ou de ne plus pouvoir évoluer dans l’organisation actuelle. Enfin, 27% des employés désirant changer d’emploi mettent en cause une pression trop forte.

Les bonus accordés aux travailleurs restent un facteur décisif en termes de rétention

85% de l’ensemble des travailleurs interrogés par Partena Professional estiment que leur employeur offre un environnement de travail stable et une sécurité d'emploi suffisante. Alors que la rémunération est conforme aux attentes de 81% des employés, près d’un travailleur sur deux (49%) n’est pas satisfait du montant de la prime ou du bonus lorsque les résultats fixés sont atteints.

Le bien-être au travail est l’un des points à améliorer évoqués pour 46% des travailleurs interrogés. Un autre souhait est de meilleures perspectives de carrière pour 42% d’entre eux.

Le présentiel et le droit à la déconnexion comme catalyseur de la relation employés-employeur

La crise du Covid-19 et l’instauration du télétravail ont affecté la relation entre employés et employeur. Afin d’améliorer celle-ci et selon les résultats de l’enquête de Partena Professional, deux solutions se dégagent.

Premièrement, le retour partiel du présentiel. Le retour du travail en équipe se révèle être un facteur de motivation pour un travailleur sur cinq. Les événements internes rassemblant l’ensemble des collaborateurs sont de leur côté plébiscités par 18% des sondés, qui estiment qu’ils incarnent une belle opportunité d’évoluer dans un environnement plus favorable.

Par ailleurs, 30% des travailleurs interrogés aimeraient que le droit à la déconnexion soit instauré dans la politique de leur organisation. 27% souhaiteraient ne plus recevoir de mails en dehors des heures de travail et 18% aimeraient que les serveurs soient fermés en dehors des heures de travail. Il ressort de l’étude de Partena Professional que 44% des travailleurs affirment d’ores et déjà ne pas lire leurs mails une fois leur journée terminée.

Les données de ce communiqué sont issues des résultats d’un questionnaire en ligne rédigé sous l’égide de Partena Professional et auquel a participé un échantillon représentatif de 500 employés.

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