À partir de 2026, chaque facture B2B entre assujettis à la TVA belge devra obligatoirement passer par le réseau Peppol. Pour de nombreux entrepreneurs, cela semble une question technique, mais une enquête récente de Xerius et de l’UHasselt révèle une réalité plus profonde : 15 % des entrepreneurs flamands s’attendent à de grandes difficultés lors de cette transition.
Ce sont surtout les indépendants et les entrepreneurs qui n’émettent que quelques factures par mois qui ne se sentent pas encore prêts pour cette obligation. Ils n’ont souvent pas le réflexe numérique, n’ont pas de comptable attitré ou considèrent la facturation électronique comme complexe et inutile. La peur de faire des erreurs, de perdre du temps ou de devoir dépenser pour quelque chose qui « fonctionne encore bien aujourd’hui » pèsent lourd dans ce manque de préparation.
C’est précisément dans ces incertitudes que réside une opportunité pour les comptables. Ils sont souvent le premier point de contact pour les entrepreneurs et jouent donc un rôle clé dans cet accompagnement. En proposant des outils accessibles, en expliquant l’utilité de la facturation électronique et en cherchant des solutions sur mesure, ils peuvent rassurer et épauler leurs clients.
L’enquête montre que les entrepreneurs sont ouverts au changement, à condition qu’il soit simple et compréhensible. Un outil convivial, une communication claire et un accompagnement personnalisé font toute la différence. Lorsque le comptable prend le temps, avec son client, de configurer Peppol, l’évolution se fait bien plus en douceur et naturellement.