Investir dans l’avenir

Revenir aux fondamentaux, se poser les bonnes questions, l’exercice s’avère aujourd’hui de plus en plus périlleux lorsqu’il s’agit de répondre en toute connaissance de cause à la question du choix du « meilleur » métier, dans les années à venir.


Toute réflexion sur cette problématique gagne a emprunter plusieurs voies différentes et complémentaires : la première consiste en une analyse prospective des métiers en place clairement menacés. La seconde met en exergue la liste des métiers en pénurie et de façon plus dynamique le top des métiers attractifs ou non et les critères du choix…


Rappelons brièvement les avis en présence et les sources d’information consultables…


Voici il y a peu, plusieurs études, sur fond de numérisation de la société, on se souviendra une série d’études convergentes avaient enfoncé le clou en dressant la liste des métiers qui allaient disparaitre en raison des robots, en l’occurrence, tous ceux qui étaient automatisables. Pour la plupart, ces études et de nombreux commentaires sont consultables sur la toile


Dans cette même démarche, les pouvoirs publics étabissent aussi régulièrement la liste des métiers en pénurie -


Au rang des avis d’experts, on ne saurait passer sous silence l’étude sur l’attractivité des professions établie et publié par la firme Randstad sur son site, le fait de savoir si une profession déterminée était perçue comme attractive tant mesurée au travers du filtre de la question suivante posée aux personnes interrogées : recommanderiez-vous cette profession à vos enfants ou à vos amis ?

Comme dans l’étude de 2011, le critère le plus important pour juger de l’attractivité d’une fonction est la rémunération qui y est liée, suivie de l’équilibre entre le travail et la vie privée, des bonnes conditions de travail, de la sécurité d’emploi et de la variété dans le travail, avec des nuances selon le secteur, le sexe et le niveau d’étude.


Rayon classement, vous trouverez dans cette étude, qui plus est commenté de façon pertinente le top 20 des professions les plus et les moins attractives, les premières étant essentiellement à un niveau master.


Mis en évidence dans l’executive summary, un constat est interpellant en ce qui concerne le monde de la finance : Autre constat frappant : dix ans après la crise financière de 2008, les métiers de la finance en prennent un coup : l’employé de banque se voit exclu du top 50 chez les jeunes comme les moins jeunes, de même que l’expert-comptable et l’analyste en investissements.

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