"En 2021, il y aura à nouveau plus de PME qui embauchent que de PME confrontées à des départs. Da manière générale, les choses vont définitivement dans la bonne direction : depuis le mois de mai, nous observons une tendance à la hausse, avec un pic de plus 3 % en novembre 2021 (par rapport à la période pré-corona début 2019). Cependant, pour les mois de décembre et janvier 2022, nous constatons une tendance inverse : il y a eu plus de sorties que d'entrées dans les PME. Bien que nous constatons ce déclin chaque année, cela ne doit pas encore nous inquiéter."
"En janvier 2022, les PME des secteurs 'Services financiers et assurances' (+11,41%), 'Activités spécialisées, scientifiques et techniques' (+10,07%), 'Information et communication' (+3,89%) et 'Soins de santé' (+3,38%) réalisent plus d'emplois par rapport à début 2019. Ce sont les bastions en termes de secteurs pour les PME, et là, nous constatons une réelle croissance des emplois. Dans les autres secteurs la situation est plutôt stable. Seules les PME des secteurs "Transport et entreposage" et "Hôtels et restaurants" n'ont pas encore digéré la crise (avec respectivement -3,80% et -4,74% de baisse d'emplois par rapport au début de l'année 2019). Dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, nous avons constaté un certain rattrapage depuis le 21 juin, mais depuis décembre, le nombre d'emplois y est à nouveau en baisse", déclare Vassilios Skarlidis, directeur régional de SD Worx pour les PME. "Nous constatons également que même dans les secteurs qui se portent bien, les employeurs continuent à investir dans les emplois; comme le montre l'évolution par secteur au cours des trois dernières années."
Les entrées et les sorties varient en fonction du mois. En 2021, l'évolution de nouveaux contrats est conforme aux années précédentes, supérieure à celle de 2020 même, mais toujours inférieure à celle de 2019 pour un certain nombre de mois (à savoir janvier, février, avril, septembre et octobre). En ce qui concerne les résiliations de contrats (outflow), nous constatons également une saisonnalité normale, avec des chiffres notamment plus bas qu'en 2019, à l'exception des mois de juin, juillet et octobre.
Les chiffres sont basés sur les dernières données salariales du spécialiste en termes de calculs de salaires en Belgique. Les résultats sont particulièrement fiables en raison de la taille de l’échantillon et de la source des données : ils sont basés sur des données réelles de l’administration des salaires et plus fiables que les estimations conventionnelles basées sur des enquêtes. Les valeurs sont des proportions non pondérées, mais l’étude est représentative sur le plan des paramètres de base tels que le sexe, l’âge, la région et la taille de l’entreprise. Nous avons étudié l’emploi structurel, ce qui implique que les emplois temporaires, tels que les emplois intérimaires et les jobs d’étudiants, ne sont pas inclus dans l’analyse. Nous travaillons exclusivement avec un grand échantillon comprenant les mêmes employeurs depuis fin 2018 et suivons leur évolution en termes d’emploi au cours des deux dernières années. En fin de compte, il s’agit de plus de 21.000 PME occupant plus de 370.000 travailleurs. Grâce à cette méthodologie de panel, SD Worx est en mesure de suivre les changements concernant le volume de travail dans le temps. Pour la baisse et l’augmentation du nombre d’embauches et de licenciements, nous avons examiné le volume de travail exprimé en nombre de têtes et non en équivalents temps plein. L’analyse statistique formule des informations au niveau du groupe et est conforme à la législation applicable, comme le Règlement Général de Protection des Données. Nous nous concentrons sur l’emploi chez les employeurs en activité et ne cartographions pas les start-up et les faillites.
Source : SD Worx