​Nos amis les français et leur courageuse et désintéressée femme politique…

Pour moi la France c’est avant tout des souvenirs et des images : des personnes qui vous accueillent chaleureusement en vacance, des paysages à couper le souffle, une atmosphère de douce France à la Trenet.

Mais aujourd'hui je m’inquiète : que de tensions et d’incompréhension mutuelle !


Ce qui frappe tout spectateur étranger est à la fois cette violence verbale à l’Assemblée nationale et cette violence physique dans la rue où les émeutes prennent des proportions incontrôlables. La grève est en outre devenu le seul mode "d'action" dans ce pays.
Si l’on essaie de prendre un peu de hauteur face aux événements, avec le plus d’objectivité possible, qui peut nier qu’il faut réformer impérativement le système de retraite en France (comment dans d’autres pays d’ailleurs)?
Qui peut contester que le seul fait de passer de 62 ans à 64 ans est tout sauf dramatique (en prenant en compte la pénibilité bien entendu) ?
Faut-il rappeler que tous les pays occidentaux ont fixé l’âge de la pension à 65 et même plus souvent à 67 ans, dans un climat de concertation sociale apaisé ? En Belgique 67ans ou 45 ans de carrière.

Sur le plan historique, on se rappellera qu’avant l’arrivée de Mitterrand, la pension était fixée à 65 ans en France , et que ce dernier l’a porté à 60 ans, accompagnant cette brillante décision d’autres hérésies économiques, tels le passage aux 35 heures (dans ses 110 propositions de son programme) et la nationalisation de très nombreuses sociétés florissantes. Potitique économique désastreuse.

Si je choisis d’écrire ces quelques lignes, c’est par pure solidarité vis-à-vis d’une une femme politique courageuse et désintéressée, comme l'histoire en produit quelquefois : Élisabeth BORNE.

Bravant les discours insupportables et d’une hostilité extrême de la NUPES et du RN, essayant de convaincre les Républicains indécis (les mêmes d’ailleurs qui avaient claironné durant la campagne présidentielle qu’il fallait porter l’âge la retraite à 65 ans, quelle honte !), obligée de satisfaire son Président qui lui impose la procédure radicale de l’article 49 alinéa 3 ,cette dame qui prend auj. tous les coups garde son sang-froid et n'est animée dans cette affaire que du seul souci de l’intérêt national, comme l’aurait fait à l’époque le général De Gaulle pour qui sauver son pays importait plus que flatter l’opinion publique.

Son seul crédo: préserver le système de sécurité sociale par la (légère)hausse du temps de travail. La dette abyssale des finances publiques en France et l'espérance de vie naturellement plus élevée justifient cette mesure de bon sens.

Madame Borne vit sans doute ses dernières heures politiques par l'effet d’une motion de censure ou d’un changement de gouvernement. Elle est déjà le fusible tout désigné !

C’est précisément pour cela que je voulais lui apporter modestement mon soutien car l’Histoire lui donnera sans doute raison.

Mais quel est le politicien qui se soucie encore du long terme ?

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