Source : SD Worx 2022
Pour près d'une PME sur trois (31,4 %), la semaine de quatre jours permettrait d'attirer ou de garder des travailleurs. Une proportion similaire (36,7%) de PME ne considère pas la semaine de quatre jours comme un moyen d'attirer ou de motiver son personnel. Les PME de Bruxelles et de Wallonie sont plus positives à l'égard de la semaine de quatre jours (soit 33,7% et 38,2%) que les PME de Flandre (27,1%).
Près de 56 % des PME estiment que le recrutement de personnel est un défi important, voire très important et près de la moitié (46,6 %) des PME estiment que la motivation des travaileurs est un défi important, voire très important. Les PME de Bruxelles trouvent que le recrutement de personnel est un défi nettement moins important que les PME de Flandre. "La moitié de nos PME ont du mal à recruter et à retenir leurs travailleurs. Les PME citent les horaires de travail flexibles comme l'une des raisons les plus importantes (5 premières) pour lesquelles les candidats choisissent l'une ou l’autre entreprise. C'est également l'une des trois principales raisons pour lesquelles les travailleurs restent dans l'entreprise. Les PME du secteur des services sont légèrement plus favorables à la semaine de travail de quatre jours (32,5 % contre 26,9 % pour l’Industrie et la Construction), mais les différences régionales sont également légères : les PME de Bruxelles et de Wallonie sont plus favorables à la semaine de travail de quatre jours (soit 33,7 % et 38,2) que les PME de Flandre", explique Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx.
Pour ses prévisions d’emploi trimestrielles, SD Worx a interrogé pour la 47e fois un nombre représentatif de PME belges sur leurs attentes en matière d’emploi. 661 entreprises de 1 à 250 travailleurs y ont participé entre fin novembre et début décembre. Il s’agit d’une enquête en ligne menée auprès des PME en Belgique sur la base d’un échantillon représentatif et par laquelle le bureau d’études CityD-WES s’adresse aux personnes interrogées par e-mail. L’étude est répétée tous les trimestres. La pondération se fait selon la région et la taille de l’organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de l’ensemble des PME en Belgique. La pondération est généralement largement inférieure à 2, sauf pour les PME wallonnes (2,7). Pour l’ensemble de l’échantillon, la marge d’erreur est de 3,0% (intervalle de confiance de 95 %).