Tout d’abord, il faut s’entendre sur le terme « petite entreprise ». Micro-entreprises, petites et moyennes entreprises sont en effet des appellations souvent confondues ou mal utilisées.
Les deux dernières catégories, petites et moyennes entreprises, sont d’ailleurs communément regroupées sous le sigle PME. Or, d’un point de vue juridique, la moyenne entreprise n’existe pas en tant que telle dans le droit des sociétés.
Les critères de taille sont en fait fixés par les articles 15 et 15/1 du Code des sociétés. La distinction est établie sur la base de 3 critères : le nombre de salariés, le chiffre d’affaires annuel (hors TVA) ou le total du bilan annuel.
Son capital de départ (au moment de la constitution) est relativement faible voire inexistant. Depuis la réforme du code des sociétés, il n’est en effet plus nécessaire d’injecter un capital de départ au moment de la constitution de la société.
À l’instar de la micro-entreprise, le capital de départ d’une petite entreprise peut aussi être relativement bas ou inexistant.
Toute entreprise dépassant l’un de ces critères est assimilée à une grande entreprise.
Quelles que soient leur taille ou leur chiffre d’affaires, les entreprises doivent respecter un certain nombre d’obligations. Entre autres sur le plan comptable.
Une petite entreprise n’y échappe pas et doit donc veiller aux points suivants détaillés ci-dessous.
Toute entreprise doit tenir une comptabilité qui reflète fidèlement et en toute transparence sa situation financière.
Elle permet entre autres de garder un historique de vos dépenses et de vos recettes, de déterminer votre revenu imposable ou votre taux d’endettement.
L’établissement du bilan et du compte des résultats est obligatoire pour toute petite entreprise en Belgique. Ces documents comptables permettent de comparer les différentes périodes et de pouvoir établir un bilan financier.
Le bilan et le compte des résultats donnent une idée claire de la situation financière de l’entreprise.
Une petite entreprise, comme toute entreprise assujettie à la TVA, doit déclarer la TVA sur ses ventes, la TVA déductible qu’elle a payé et rembourser l’éventuel excédent à temps, afin d’être en règle avec l’administration.
En plus de la cotisation annuelle à charge des sociétés, la petite entreprise, en tant qu’employeur, prend également en charge les cotisations patronales. Les cotisations patronales de base sont prélevées sur le salaire brut du salarié. En plus de cette cotisation de base, des cotisations spéciales sont également dues dans certaines situations.
Chaque année, comme tout contribuable, la petite entreprise déclare ses résultats fiscaux à l’administration fiscale. Cette déclaration est utilisée pour calculer le taux d’imposition et déterminer le montant des impôts.
Jusqu’à présent, l’administration fiscale pouvait exiger des documents vieux de 7 ans. Depuis janvier 2023, ce délai est porté à 10 ans. De même, en cas d’indice de fraude, le contrôleur fiscal peut désormais vérifier vos comptes sur une période de 10 ans.
La liste ci-dessus constitue bien sûr la base des obligations comptables pour une petite entreprise. Le respect de ces obligations est néanmoins la première étape pour assurer des fondements sains et solides.
Il existe bien sûr de nombreuses variations en fonction de la situation de chaque entreprise. C’est ici que le conseil de votre expert-comptable peut apporter toute sa valeur ajoutée. Pour analyser votre situation spécifique, prenez rendez-vous avec votre comptable !