Le coronavirus (Covid-19) a fait son apparition en décembre 2019 dans la ville chinoise de Wuhan, située dans la province de Hubei (centre de la Chine). La propagation en cours indique que l’Amérique dans son ensemble représente, en ce mois de décembre 2021, le foyer principal de la pandémie (37 % des cas), suivie de l’Europe (33 %), l’Asie du Sud-Est ayant été reléguée à la troisième position (17 % des cas). Pris individuellement, les États-Unis, suivis de l’Inde et du Brésil enregistrent le plus grand nombre de personnes infectées non seulement par la souche originelle du Covid-19, mais aussi par différents variants recensés actuellement dans le monde. En Europe, le Royaume-Uni, la Russie, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la Pologne, constituent les pays les plus touchés en nombre de personnes infectées. Depuis la mise à disposition des vaccins, la plupart des pays ont instauré des campagnes de vaccination qui sont toujours en cours. En Belgique, au 1er décembre 2021, 76,7 % (64,2 % au 6 juillet) de la population totale et 88,5 % (79,3 % au 6 juillet) des 18 ans et plus ont déjà reçu au moins une dose du vaccin. D’autre part, 75,4 % (36,2 % au 6 juillet) de la population totale et 87,3 % (45,2 % au 6 juillet) des 18 ans et plus est complètement vaccinée. Toutefois, en dépit de la campagne intensive de vaccination et des autres mesures contre le Covid-19, les récentes mesures de déconfinement, les retours des vacances et la rentrée scolaire ont provoqué depuis le début de novembre, une hausse de la plupart des indicateurs épidémiologiques, confirmant ainsi la progression de la quatrième vague. En effet, selon les données du SPF Santé publique (1er décembre), la moyenne du nombre de nouveaux cas par jour (des 7 derniers jours, du 21 au 27 novembre 2021), orientée à la hausse, s’établit à 17.839 (contre 15.941 précédemment), soit une progression de 12 %. En revanche, le nombre de nouvelles hospitalisations (sur la période du 24 au 30 novembre) s’établit pour sa part en moyenne à 320,4 par jour (contre 290,4 précédemment), soit une croissance de 10 %.
La forte intégration de l’économie belge dans les chaînes de valeur mondiales est à l’origine d’un effet en cascade : lorsque l’expansion de l'activité économique fléchit dans une région du monde (Chine, Etats-Unis,…), elle se fait également ressentir dans notre pays par des effets directs et/ou indirects. En effet, tout ralentissement économique en Chine ou aux Etats-Unis se transmet aussi indirectement à notre pays au travers de la baisse de la demande dans les économies précitées. La demande finale française, par exemple, représente 6,2 % de la valeur ajoutée belge, la demande allemande 5,6 % et la demande néerlandaise 4 %. Le Royaume-Uni, durement touché par le coronavirus, génère 3,8 % de notre valeur ajoutée contre 2,4 % pour l’Italie tandis que la demande finale totale de la Chine représente 1,9 % de la valeur ajoutée belge.
À court terme, outre la baisse des dépenses de consommation et d’investissement (choc de demande), les entreprises de différents secteurs sont confrontées à des perturbations de l’offre (problèmes d'approvisionnement, de rupture des stocks, de liquidité, de pénurie de main d’œuvre). A plus long terme, l’impact sur la productivité dépendra de l’ampleur et de l’efficacité des réallocations entre secteurs et entreprises et des changements dans l’organisation de la production.
Pour contenir la propagation du virus, les autorités publiques belges ont imposé des fermetures de commerces et magasins physiques et autres mesures d’urgence qui ont concerné de nombreux secteurs, parmi lesquels le commerce de détail, les loisirs, le tourisme, l'Horeca, le transport et les événements. À cela s’ajoute, indépendamment du secteur, les entreprises non essentielles dans l’impossibilité de mettre en œuvre le télétravail à domicile et les règles de distanciation physique. Des mesures de soutien ont néanmoins permis de limiter les pertes de revenus et la destruction d’emplois.
Sur les trois premiers trimestres de 2020, le chiffre d’affaires des entreprises assujetties à la TVA avait reculé de 10,3 % par rapport à l’année précédente. L’année 2021 est celle de la relance économique traduisant une hausse globale du chiffre d’affaires de 5,2 % sur les trois premiers trimestres de 2021 par rapport à 2019. L’analyse des 12 secteurs qui composent les services marchands indique que 7 secteurs n’ont pas encore retrouvé le niveau du chiffre d’affaires précédent la crise sur l’ensemble des trois premiers trimestres de 2021. L’événementiel (RR) et l’Horeca (II) avaient été particulièrement touchés en 2020 et le restent en 2021. Le chiffre d’affaires de la construction des trois premiers trimestres de 2021 a dépassé son niveau de 2019 de 8,9 %, après avoir accusé un léger recul de 3,4 % en 2020.
L'industrie manufacturière a dépassé son niveau pré-crise sur les trois premiers trimestres de 2021(+3,6 % par rapport à 2019) après avoir été durement touchée en 2020 (-13,5 % par rapport à 2019). Sur les13 secteurs qui composent l’industrie manufacturière, 4 n’ont toujours pas retrouvé leur niveau pré-crise, dont ceux liés aux technologies produites en Asie comme les semi-conducteurs, et qui sont actuellement confrontés à des problèmes d’approvisionnement.
Les données de la dernière enquête de la BNB (octobre 2021) confirment cette tendance à la hausse du chiffre d’affaires : les entreprises interrogées ont estimé qu’il était 9 % plus élevé que deux ans auparavant (avec un effet probable de l’inflation à l’origine d’une augmentation des prix et donc du chiffre d’affaires). Cependant, les secteurs des agences de voyage, du transport routier de passagers et de l’aviation étaient encore en difficulté, rapportant respectivement une perte de chiffre d’affaires de 49 %, 33 % et 36 %. Dans l’ensemble, les entreprises estiment que le chiffre d’affaires d’octobre 2022 sera de 8 % plus élevé que celui d’aujourd’hui. Seul le secteur de l’aviation envisage une perte de 20 % de son chiffre d’affaires à cette échéance, tout comme l’agriculture et la pêche (-2 % de chiffre d’affaires).
Avec la crise du coronavirus, les investissements issus des déclarations TVA avaient globalement baissé de 11,5 % entre les trois premiers trimestres de 2019 et ceux de 2020. Tous les grands secteurs économiques les avaient réduits. Sur les trois premiers trimestres de 2021, la reprise économique a porté le niveau des investissements au-dessus du niveau pré-crise 2019 (+2,7 %), bien qu’ils aient reculé au troisième trimestre 2021 à un trimestre d’écart. Tous les secteurs n’ont cependant pas investi autant qu’avant la crise, à l’image des secteurs encore fortement impactés, comme l’Horeca (-18,0 % par rapport aux trois premiers trimestres 2019) ou l’événementiel (-15,0 % par rapport aux trois premiers trimestres 2019).
Si la reprise économique se renforce dans les différents secteurs économiques, celle-ci est freinée par l’apparition de contraintes sur l’offre, dont les plus significatives sont les problèmes d’approvisionnement et la pénurie de main d’œuvre.
D’après une enquête de la BNB (octobre 2021), le revenu des entreprises est moins impacté par les problèmes d’approvisionnement (-4 % de revenu) que par les pénuries de travailleurs (-5 % de revenu). 55 % des entreprises interrogées ont rencontré des problèmes d’approvisionnement autres que la hausse des prix au cours du mois écoulé, les pénuries des fournisseurs étant la raison principale devant les problèmes de transport. Les pénuries chez les fournisseurs ont particulièrement affecté l’industrie des meubles et de l’ameublement (96 % des entreprises) ainsi que la fabrication des matériels de transport (91 % des entreprises). Le transport a été problématique pour l’industrie textile (50 % des entreprises) et le commerce de gros (49 % des entreprises). Selon l’OCDE, les problèmes de transport s’expliquent notamment par les mesures sanitaires prises dans les ports, ce qui ralentit les débarquements et les embarquements et réduit ainsi la disponibilité tant des containers que des navires. La pénurie de containers constitue de ce fait un des facteurs du renchérissement des prix des intrants.
L’augmentation des prix des intrants (transport, matières premières, biens intermédiaires et autres) a été une réalité pour 75 % des entreprises, excédant en moyenne de 24 % la normale. Ce redressement des prix a entraîné une hausse des prix de vente que les entreprises évaluent en moyenne à 6 % par rapport aux prix pratiqués six mois auparavant. La production a également été réduite de 2 % en moyenne au cours du mois écoulé, en particulier dans l’industrie du meuble et de l’ameublement (-9 %). Seules 22 % des entreprises sondées ont cependant épinglé un tel impact sur la production.
Accompagnant la reprise économique, les pénuries de main d’œuvre ont concerné près de 57 % des entreprises interrogées en octobre 2021. L’industrie des produits plastiques et non-métallique a été particulièrement touchée, puisque 91 % des entreprises ont indiqué rencontrer une pénurie de personnel. Au moins la moitié des entreprises (issues de 22 secteurs sur 30 analysés) ont rapporté cette problématique. La pénurie de main d’œuvre aurait diminué globalement de 5 % la production de biens et de services au cours du mois écoulé. 46 % des entreprises ont ainsi dû revoir leur production à la baisse. L’absence de candidats (60 % des entreprises) et l’absence de compétences requises des candidats (33 % des entreprises) représentent les principales raisons à l’origine des pénuries sur le marché du travail. Pour y faire face, les entreprises ont intensifié leurs efforts pour recruter ou retenir leur personnel, ce qui se traduit principalement par une amélioration de l’environnement de travail ou le recrutement d’un personnel moins qualifié. Elles demandent également à leurs employés de recourir davantage aux heures supplémentaires. La hausse des avantages financiers comme solution n’est pas généralisée : 20 % des entreprises augmentent le salaire de leurs employés actuels, 17 % octroient des bonus et 13 % offrent de meilleures conditions salariales aux nouveaux employés.
La reprise économique a également contribué à l’envolée des prix énergétiques en fin d’année 2021, comme expliqué par la CREG (Commission de régulation de l’électricité et du gaz). La hausse de la demande de gaz naturel liquide (GNL) en Asie s’est opérée au détriment des autres régions du globe, y compris l’Europe. Lors de la relance économique en Europe, l’explosion de la demande en gaz a été confrontée à la problématique de la demande asiatique ainsi qu’à des causes multiples : des conditions météorologique défavorables (baisse de la production électrique éolienne faute de vent), un stockage de gaz plus faible qu’à l’accoutumée et une baisse de l’offre par gazoduc. Le recours massif au gaz pour produire l’électricité a également relevé le prix carbone en Europe qui a provoqué à la fois la remontée du prix du gaz naturel (qui reste une énergie fossile) et de l’électricité, tant produite avec du gaz qu’avec des moyens de production décarbonés (à cause du mécanisme de formation des prix). Cette flambée des prix de l’énergie vient donc enrayer la relance économique et mettre en difficulté la production des entreprises belges, particulièrement dans les secteurs intensifs en électricité ou en gaz, comme dans l’industrie manufacturière.
Entre 2019 et 2020, les exportations et les importations de marchandises de la Belgique ont diminué en valeur de respectivement 7 % et 10 %. Le commerce extérieur (ICN, concept national) s’est rétracté au troisième trimestre 2021 par rapport au trimestre précédent mais les échanges ont continué de progresser à un an d’écart. En effet, les exportations ont légèrement diminué de 0,7 % à un trimestre d’écart (+33 % à un an d’écart et +23,6 % à deux ans). Ce recul est imputable à la baisse des exportations intra-UE de 4,5 % à un trimestre d’écart (+27,4 % à un an d’écart et +20,9 % à deux ans). Les échanges de biens de la Belgique sont essentiellement orientés vers l’intra-UE, en particulier vers l'Allemagne, la France et les Pays-Bas. En 2020, les exportations et les importations intra-UE ont représenté respectivement 63 % et 67 % de nos échanges. Le constat est identique pour les importations, qui se sont repliées de 3,4 % à un trimestre d’écart (+23,7 % à un an d’écart et +14,1 à deux ans). Ce résultat découle de la baisse des importations intra-UE de 48 % à un trimestre (+19,9 % à un an et +14,3 % à deux ans) et de la légère diminution des importations extra-UE de 0,5 % à un trimestre (+ 32 % à un an et +13,8 % à deux ans).
L’impact du coronavirus a été important pour certains produits à l’exportation et/ou à l’importation. Les produits des industries chimiques, qui représentent une part prépondérante dans nos échanges, ont affiché une belle reprise tant à un an qu’à deux ans d’écart. Par contre, le matériel de transport montre une croissance négative à deux années d’écart tant à l’importation (-3 %) qu’à l’exportation (-2 %) et les produits minéraux à l’exportation (-1 %).
Alors que le nombre de créations d’entreprises assujetties à la TVA croissait sur un an depuis juin 2020 (à l’exception du mois de janvier 2021), celui-ci s’est ensuite graduellement réduit en juillet (-4,9 %), en août (-10,4 %) et en septembre 2021 (-4,2 %). Le nombre enregistré en septembre (6.452 primo-assujettis et 646 réassujettis) n’avait plus été aussi bas depuis décembre 2020 (6.056 primo-assujettis et 641 réassujettis). Le nombre de cessations s’est accru sur cette période à un an (+8,1 % en juillet 2021, +9,3 % en août 2021 et +13,2 % en septembre 2021. La dynamique entrepreneuriale s’affaiblit avec cette baisse des créationstandis que l’augmentation des cessations semble s’accélérer à nouveau. Sur la période considérée, le stock d’entreprises assujetties à la TVA a progressé en moyenne d’environ 4 % par mois.
Alors que le nombre de travailleurs (Institut des Comptes Nationaux – ICN) avait augmenté en rythme annuel en 2018 (+1,5 %) et 2019 (+1,6 %), le coronavirus a mis un coup d’arrêt à cette dynamique. La crise économique et sanitaire a toutefois détruit peu d’emplois en 2020, les effectifs ne reculant que de 0,02 % sur une base annuelle. Sur les 38 branches d’activité de la nomenclature européenne des activités économiques, 16 ont enregistré une baisse de leurs effectifs comme la fabrication d’équipements électriques (-8,2 % à un an d’écart) ou l’hébergement et restauration (-7,6 % à un an d’écart). La croissance du volume d’heures prestées par les salariés (ICN) traduit un profil similaire à celui du nombre de travailleurs en 2018 et 2019 (+1,6 % et +1,4 %). Cependant, le volume de travail total des salariés se contracte en 2020 (-8,5 %) et atteint -41,0 % dans l’hébergement et restauration ou encore -15,4 % dans la fabrication d’équipements électriques.
Le troisième trimestre 2021 a vu le nombre de travailleurs s’accroitre de 2,4 % par rapport au trimestre correspondant un an auparavant. La plus grande progression d’effectifs durant la même période est à créditer aux activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (+5,2 %) et la plus grande baisse aux activités financières et d’assurances (-0,9 %).
La comparaison avec la période correspondante à deux ans d’écart montre une situation de l’emploi plus positive au troisième trimestre 2021 (+1,9 %). Seuls deux secteurs accusent encore une baisse de l’emploi :
Les résultats de l’enquête sur les forces du travail (EFT) portant sur l’année 2020 confirment que la crise du Covid-19 a eu un impact plutôt limité sur l'emploi en termes de nombre de personnes occupées : le taux d'emploi a baissé de 65,3 % en 2019 à 64,7 % en 2020, tandis que le taux de chômage a légèrement augmenté de 5,4 % en 2019 à 5,6 % en 2020. Il convient de noter qu’à partir de 2021, les personnes en chômage temporaire, pour une durée de plus de trois mois, ne peuvent plus être comptabilisées parmi les personnes occupées mais parmi les chômeurs et les inactifs.
Depuis février 2020, les sociétés belges impactées par le Covid-19 peuvent invoquer le régime de chômage temporaire. Selon les données prévisionnelles de l’Office national de l’emploi (ONEM) du 29 novembre 2021, 36.868 employeurs ont introduit une telle demande en octobre 2021, ce qui équivaut potentiellement à un total de 176.591 travailleurs. Le mois précédent, 36.264 employeurs avaient introduit une demande de chômage temporaire pour 177.553 travailleurs. Depuis mars 2021, les demandes de chômage temporaire s’inscrivent en baisse. Le nombre de chômeurs temporaires en octobre 2021 (176.591) devient donc le moins élevé depuis le début de la crise. Les activités ci-après représentent les secteurs ayant enregistré, en octobre 2021, le plus grand nombre de demandes de chômage temporaire exprimé en pourcentage du total des demandes :
La production de l’industrie manufacturière a baissé en moyenne de 3,6 % à un an d’écart en 2020 après avoir progressé de 2,9 % en 2019.
Après la reprise entamée au dernier trimestre 2020 (+1,4 %), la croissance de la production de l’industrie manufacturière s’est accélérée depuis le premier trimestre 2021, par rapport à une année auparavant (+7,2 % au premier trimestre, +31,0 % au deuxième trimestre et +22,2 % au troisième trimestre). Le profil d’évolution du troisième trimestre résulte essentiellement de la forte augmentation à un an d’écart de la production des biens de consommation (+61,0 %) et des biens intermédiaires (8,7 %) alors que la production des biens d’investissement reculait de 6,7 % durant le troisième trimestre.
Le produit intérieur brut (PIB) en volume a augmenté de 2,0 % au troisième trimestre 2021 par rapport au trimestre précédent et de 4,9 % par rapport au troisième trimestre 2020. Pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’activité économique a retrouvé son niveau d’avant la crise et l’a légèrement dépassé. En comparaison du trimestre précédent, la valeur ajoutée s’est accrue dans les services (+2,5 %) à l’inverse de l’activité qui s’est repliée dans l’industrie (-0,4 %) et dans la construction (-0,8 %).
Fortement intégrée dans les chaînes de valeurs mondiales, la Chine est devenue la deuxième économie mondiale avec une part de 17,4 % dans le PIB mondial et de 16,4 % dans les exportations mondiales de marchandises. Les indices mensuels des directeurs d’achats (PMI pour purchasing managers index) permettent d’anticiper la croissance du PIB à court terme et par conséquent, l’impact de l’activité économique d’un pays comme la Chine sur le reste du monde.
En novembre, l’indice général composite (PMI) de la production de la Chine est passé à 51,2 contre 51,5 en octobre, ce qui traduit une augmentation de l'activité commerciale totale en Chine pour le troisième mois consécutif, mais à un rythme plus faible.
Les chiffres de l’indice PMI composite de l’activité totale dans la zone euro (55,4 en novembre 2021 après 54,2 en octobre), témoignent de l’accélération de la croissance des activités tout en masquant des disparités entre les pays et entre les secteurs. Les services ont atteint 55,9 en novembre (54,6 en octobre) contre 58,4 (58,3 en octobre) dans le secteur manufacturier. D’autre part, l’Irlande affichait l’indice PMI composite le plus élevé 59,3, alors que l’Allemagne présentait l’indice le plus faible.
Les différentes institutions (FMI, OCDE, CE, BfP) ont revu à la hausse leurs prévisions de croissance pour 2021 à la suite notamment de la progression des vaccinations dans différents pays et du regain de confiance qui s’en est suivi.
Cette analyse a été clôturée le 22 décembre 2021.
Le SPF Economie suit de près les développements économiques résultant du coronavirus sur la base des statistiques officielles et met régulièrement à jour cette analyse.