Tout ce qu'il faut savoir sur les équipes patrimoniales…
La succession est régie par le Code civil belge en raison de la résidence habituelle du défunt dans cet Etat sauf application du règlement successoral européen qui autorise l’application du droit de la nationalité du défunt dans la mesure où celui-ci en a fait le choix par testament.
Le droit successoral applicable est :
le droit national de l’étranger non musulman, autrement dit qui relève de son pays d’origine.
Il n’y a pas en tant que tel de fiscalité successorale au Maroc. Il y a cependant des éléments de fiscalité à prendre en considération lors d'un décès (droit d’enregistrement de 1,5% en cas de partage successoral ; 1% en cas de réalisation de l’inventaire de la masse successorale).
La réalisation de donation (il existe trois types de "donation" au Maroc) :
La donation immobilière en ligne directe, entre époux, frères et sœurs donne lieu à un droit d'enregistrement de 1,5% et une taxe de conservation foncière de 1,5%. Vis-à-vis d'autres personnes le droit d'enregistrement est de 4% sur terrain bâti et de 5% sur terrain nu.
L'habitant du royaume de Belgique propriétaire d'un bien immobilier à l'étranger a tout intérêt à réaliser de son vivant une donation de celui-ci : privilégier un impôt faible sur la donation à l'étranger (et l'absence d'imposition sur cette donation en Belgique), c'est éviter un impôt successoral élevé qui serait dû en Belgique sur cet immeuble en cas de transmission à cause de mort !