La conférence de presse du Premier ministre Alexander De Croo a révélé un ajustement budgétaire significatif de 1,7 milliard d'euros pour l'année 2024. Si le panorama global inclut de nouvelles dépenses et des réductions, il est crucial de se pencher sur la question des recettes. Cet article apporte un éclairage plus précis sur les différentes sources de revenus envisagées par le gouvernement.
Pour rappel, l'ajustement de 1,7 milliard d'euros sera réparti en trois catégories : un tiers pour les nouvelles recettes, un autre pour les réductions de dépenses et le dernier tiers pour des mesures diverses.
Même si le gouvernement a initialement déclaré qu'il n'y aurait pas de nouvelles taxes, les accises sur le tabac et les vapoteuses seront augmentées. Cette mesure devrait rapporter environ 50 millions d'euros.
Une "taxe progressive sur les grandes banques" est prévue, et elle devrait générer 150 millions d'euros. La secrétaire d'État au Budget, Alexia Bertrand, a confirmé cette nouvelle source de revenu.
Les dividendes issus de la banque d'État Belfius seront plus importants que prévus, s'élevant à 220 millions d'euros.
La fraude fiscale fera l'objet de contrôles plus stricts, d'un renforcement des règles pour les sociétés étrangères et d'une réforme de la taxe Caïman. L'ensemble de ces mesures devrait rapporter légèrement plus de 100 millions d'euros.
Le gouvernement belge semble avoir adopté une approche multifacette pour générer de nouvelles recettes dans le cadre de l'ajustement budgétaire de 1,7 milliard d'euros pour 2024. De la taxation des grandes banques à la lutte contre la fraude fiscale, chaque mesure contribue à un ensemble plus vaste destiné à équilibrer le budget. Les mois à venir montreront comment ces propositions seront reçues par les instances législatives et la population.