De l’innovation à la valeur ajoutée : chez Yuki, les deux vont de pair

​Un aperçu des coulisses avec Jeroen van Haasteren, CPO chez Yuki​​​

Pour Yuki, s'arrêter, c'est reculer. Le changement ne s'arrête jamais - et c'est tant mieux. Selon Jeroen van Haasteren, CPO chez Yuki, stagner en tant qu'entreprise peut signifier votre perte. Dans cette interview, Jeroen partage la philosophie de Yuki et explique comment son équipe ajoute continuellement de la valeur au logiciel de comptabilité. Curieux de connaître les coulisses de nos développeurs ? Lisez la suite pour découvrir comment l'équipe de Jeroen influence nos partenaires !

À la loupe : le rôle de CPO chez Yuki

Depuis que Jeroen est passé de CTO à CPO, il se concentre moins sur la stabilité et l'évolutivité techniques. Dans son nouveau rôle de CPO, il se consacre entièrement à accélérer le développement du produit. Un meilleur produit signifie plus de valeur pour nos partenaires. La répartition des rôles au sein de l'équipe Produit est claire : "Nos Product Owners développent des fonctionnalités qui ajoutent de la valeur, puis le développement en assure la mise en pratique de manière innovante."

Lorsque l'on parle de logiciel, on parle de stabilité et de performance. Selon Jeroen, trois principes sont essentiels pour évaluer la stabilité de Yuki : 'Réalisable' (peut-il fonctionner ?), 'Viable' (a-t-il de la valeur ?), et 'Désirable' (y a-t-il une demande ?). L'interaction de ces éléments est cruciale, souligne Jeroen. "On ne peut pas simplement construire, construire et encore construire. Pour que notre logiciel reste viable, nous devons également garder à l'esprit notre évolutivité."

L’équilibre entre attentes et innovation

Pour bien illustrer l'équilibre essentiel entre les attentes des partenaires et l'innovation, Jeroen van Haasteren utilise le modèle de Kano. Il l'explique ainsi : "Ce modèle de Kano nous aide à distinguer les indispensables, les attributs de performance et les 'delighters'." Jeroen donne immédiatement un exemple éclairant d'un 'delighter'. "Pensez aux 'delighters' comme au chocolat sur votre oreiller d'hôtel - inattendu, mais grandement apprécié. Et c'est précisément cet équilibre qui aide Yuki à maintenir nos partenaires loyaux, satisfaits et inspirés.

Indispensables

"Ces fonctionnalités sont vraiment essentielles. Ce sont des exigences minimales et elles sont indispensables. En effet, sans ces caractéristiques, un produit est immédiatement rejeté. Dans un système de comptabilité, des fonctionnalités de base correctes et sécurisées, comme par exemple le traitement des factures ou une automatisation de haut niveau, sont des indispensables absolus."

Performance

"Ces fonctionnalités ont souvent un lien direct avec la satisfaction des partenaires. Plus ces types de fonctionnalités performent bien, plus le partenaire est satisfait. Un exemple clair d'une telle caractéristique de performance est la rapidité de traitement. Plus le logiciel traite de manière efficace la facturation automatique, plus nos partenaires sont heureux."

Delighters

"Les 'delighters' sont des ajouts innovants que le partenaire ne s'attend pas à recevoir, mais qui contribuent à une satisfaction particulièrement élevée. Ils constituent un facteur de distinction par rapport à la concurrence. Dans notre secteur et nos logiciels, ce sont par exemple des fonctionnalités avancées, comme le Moniteur de Qualité ou le Moniteur d'Automatisation."

Progrès technologique : opportunité ou menace ?

Le progrès technologique est aujourd'hui perçu comme une épée à double tranchant. Il offre de nombreuses opportunités, mais est en même temps ressenti comme une menace. Jeroen voit surtout de nombreux avantages. "Je me considère comme un optimiste invétéré. Le progrès est quelque chose à embrasser, pas à craindre."

Selon Jeroen, à l'avenir, les technologies modernes continueront de soutenir les experts-comptables Yuki. "La comptabilité en temps réel offre la possibilité de fournir des conseils proactifs, basés sur des données actuelles," explique-t-il. "Cela permet aux experts-comptables et aux entrepreneurs de réagir immédiatement à l'évolution des situations et de mieux collaborer ensemble."

Accueillir l’innovation de demain

Jeroen van Haasteren souhaite avant tout inspirer les gens à surmonter leur peur de la technologie. Il considère le report du changement comme plus risqué que le changement lui-même. "Plus vous attendez pour embrasser le changement, plus le saut devient grand - et dangereux !" explique-t-il. "De petites améliorations continues peuvent éviter de gros problèmes à l'avenir. Ne vous accrochez donc pas aux vieux schémas et voyez l'innovation comme une opportunité."

"Notre secteur est en constante évolution : rester immobile n'est vraiment plus une option." D'ailleurs, l'innovation n'est pas seulement intéressante pour la jeune génération. "Quoi qu'on en dise, le rôle de l'expert-comptable, de tout expert-comptable, changera. Le temps de la comptabilité manuelle des factures est révolu grâce à l'automatisation - et c'est tant mieux. Ainsi, l'expert-comptable peut se concentrer sur des tâches plus stimulantes." Selon Jeroen, il n'y a donc aucune raison d'être pessimiste concernant 'la disparition de la profession'.

Les nouveaux rôles nécessitent de nouvelles compétences

Les rôles ne disparaissent pas, ils évoluent. Et les experts-comptables devront donc développer de nouvelles compétences, selon Jeroen van Haasteren. "En effet, les experts-comptables peuvent voir la technologie, la digitalisation et l'automatisation comme des opportunités de croissance personnelle et professionnelle. De plus, cela leur permet de consacrer plus de temps au conseil et de développer de nouveaux modèles économiques pour apporter encore plus de valeur à leurs partenaires entrepreneurs."

"La collaboration avec l'entrepreneur deviendra donc encore plus importante." Travailler de manière aussi efficace que possible est une responsabilité partagée entre l'entrepreneur et l'expert-comptable. Et c'est parfois là que le bât blesse, souligne Jeroen. "Souvent, le problème vient d'un flux incohérent de documents. Et en réalité, c'est l'entrepreneur qui se nuit à lui-même dans ce cas. Les entrepreneurs disposent de toutes les techniques modernes - ils doivent simplement les utiliser."