Face à toute crise, nous pouvons décider de subir, de nous plaindre ou encore d’agir. L’histoire foisonne de ces succès bâtis en pleine tempête.
1) comprendre nos faiblesses, nos vulnérabilités. Certaines entreprises sont dépendantes d’une poignée de clients ou de fournisseurs, d’autres d’un seul banquier qui fait la pluie et le beau temps, d’autres encore d’un seul collaborateur omniscient ou tout simplement d’une gamme de produits limitée.
Quelles que soient les faiblesses, quels que soient les risques, il est important de les cartographier. Une simple matrice reprenant sur un axe la probabilité de survenance et sur l’autre axe l’impact financier, suffit. Elle vous permettra d'objectiver les choses, de prioriser les risques et d'identifier les meilleures mesures à mettre en place pour les atténuer voir les faire disparaître.
2) développer de nouveaux modèles économiques basés ou non sur les technologies digitales. Nous avons vu récemment, l’émergence du télétravail, des take-aways dans l’HORECA, des consultations médicales en ligne, des visites immobilières virtuelles ou de webinars remplaçants des formations en présentiel. Profitez de cette crise pour faire évoluer votre business model de manière pertinente.
3) faire évoluer l’organisation non plus sur base de l’historique mais plutôt sur base de la nouvelle stratégie déployée. Simplification, optimisation et impacts sont les maîtres mots. Certaines fonctions seront obsolètes et d’autres très recherchées. Avoir la bonne personne à la bonne place dans des structures optimisées deviendra de plus en plus critique, intensifiant ainsi la fameuse guerre des talents.
4) Se réinventer pour se différencier durablement de la concurrence. Cela peut prendre la forme de nouveaux produits et services, d’une chaîne de valeur centrée sur le client ou d’un sourcing de proximité. Et pourquoi pas jouer la carte de la consolidation ou de l’intégration pour être plus fort et mieux absorber les chocs futurs.