Examen multilatéral pour la Belgique à la COP29 à Bakou: quels résultats ?

Le 15 novembre 2024, la Belgique était soumise à son 5e examen multilatéral (Multilateral Assessment) lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP29) à Bakou, sur la base de son 5e Rapport biennal soumis fin 2022.

Il s'agissait de l'évaluation définitive des progrès par rapport aux engagements internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la période 2013-2020 :

>>> La Belgique a atteint son objectif de réduction pour 2020, en partie grâce à l'influence de la crise COVID-19.

Un aperçu a également été donné des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et 2050 :

>>> Dans son projet de Plan national énergie et climat (2019), la Belgique a exposé un ensemble de politiques et mesures, tant mises en œuvre que programmées. Bien que ces dispositions contribuent à l'atteinte des objectifs fixés, les dernières projections révèlent qu'elles demeurent insuffisantes. Des efforts importants restent à fournir, particulièrement pour respecter l'engagement national de réduction des émissions à l'horizon 2030 — par rapport au niveau de 2005 — dans les secteurs non soumis au système d'échange de quotas d'émission, conformément à la décision relative au partage de l'effort du paquet "Ajustement à l'objectif 55" (Fit for 55).



Lors de cet examen, notre pays s'est distingué par la clarté de sa présentation. Sept Parties ont soumis des questions portant sur divers aspects de notre politique environnementale :

  • les stratégies et mesures visant à réduire les émissions croissantes de gaz à effet de serre dans les secteurs du transport et du commerce (Arabie saoudite) ;
  • le renforcement du réseau électrique (Chine) ;
  • la politique de promotion des vélos électriques (Royaume-Uni) ;
  • le plan gaz F (Nouvelle-Zélande) ;
  • le rôle des certificats verts dans le développement des énergies renouvelables (Canada) ;
  • la politique des déchets (Australie) ;
  • la stratégie coordonnée à long terme entre le gouvernement fédéral et les régions pour atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050 (Corée du Sud).


En amont de cette évaluation, un panel d'experts internationaux avait mené un examen technique, complété par diverses questions posées début septembre 2024 par la Nouvelle-Zélande, l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis.

Cette évaluation revêt une importance particulière : elle est la dernière avant l'application des obligations de rapportage définies par l'Accord de Paris et permet de dresser le bilan des objectifs fixés jusqu'en 2020.

Pour plus d'informations

Page dédiée de la CCNUCC avec les documents et rapports préparés avant et après la session de l’examen multilatéral, ainsi que les questions-réponses et présentations de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI)

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