Ingénieures, informaticiennes, enseignants et infirmiers : voici les fonctions critiques en Région bruxelloise

view.brussels, l’observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation, publie aujourd’hui la liste officielle des fonctions critiques. Elle compte, cette année, 112 métiers, soit 12 plus que l’an dernier.

Actiris publie dans le même temps la liste des formations liées à ces métiers. Poursuivre une formation ou des études qui mènent à un de ces métiers en pénurie augmente fortement les chances de trouver un emploi.


Qu’est-ce qu’une fonction critique ?

C’est une fonction pour laquelle les employeurs peinent à recruter. Plusieurs raisons à cela :


  • Problème quantitatif : il y a trop peu de candidats pour certains métiers.
  • Souci qualitatif : il y a des candidats mais ils n’ont pas les bonnes qualifications (formation, expérience, connaissances linguistiques).
  • Des conditions de travail difficiles : travail lourd ou dangereux, horaires coupés, de week-end ou de nuit, statut précaire, rémunération faible.


Quels métiers et quels secteurs ?

La liste officielle des fonctions critiques est publiée par view.brussels, l'observatoire bruxellois de l'emploi et de la formation. La plupart des professions reprises figurent sur la liste depuis plusieurs années. Parmi celles-ci se trouvent entre autres les professeurs, le personnel soignant et des professions techniques telle que les informaticiennes et les ingénieures.


Cette année, 13 nouvelles fonctions critiques viennent s'ajouter pour la première fois à la liste : médecin (spécialiste), dentiste, diététicien, assistant en soins hospitalier (brevet), technicien des méthodes de production, conseiller fiscal, chef éducateur ou éducateur chef de groupe, webdeveloper, responsable callcenter, peintre en carrosserie, ouvrier spécialisé en construction : rénovation bâtiment, gérant de restaurant et cuisinier service traiteur.


D'autres fonctions, en revanche, disparaissent. C'est le cas pour instituteur maternel, directeur/responsable du personnel, employé d’agence immobilière, mécanicien poids lourds, maçon, ouvrier magasinier, barman et concierge d’immeubles.


L'analyse porte sur les fonctions critiques 2019 et concerne par conséquent la situation d’avant la crise du coronavirus. Elle ne tient donc pas compte de la crise sanitaire causée par le covid-19. Celle-ci aura très probablement un impact sur les fonctions critiques structurelles, notamment dans les secteurs de l’horeca, du commerce et de la construction, secteurs particulièrement fragilisés par la crise. Parallèlement, la crise a mis sur le devant de la scène plusieurs métiers dits essentiels (en particulier ceux de la santé et du social, ainsi que ceux de l’enseignement) pour lesquels il est possible que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée s’intensifie.


Choisir un métier en pénurie, c'est augmenter ses chances de trouver un emploi

Ceux et celles qui désirent opter pour une formation liée aux métiers en pénurie peuvent trouver la liste complète ici. Pour l'année scolaire 2020-2021, les études de dentisterie se sont ajoutées à la liste.


Dans certains cas, des dispenses peuvent être accordées. Concrètement, cela veut dire qu'on peut bénéficier d’allocations de chômage tout en suivant une formation. Le but est d'encourager les chercheurs d’emploi à se lancer dans les métiers en pénurie.


Source : Actiris

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