Le gouvernement fédéral a donné ce trente avril son feu vert au Plan National pour la Reprise et la Résilience. Le plan a été soumis à un comité de consultation électronique, puis transmis à la Commission européenne. La relance économique belge s'inscrit pleinement dans le cadre d’une transition vers une économie durable et numérique.
« La crise du coronavirus représente un choc économique et social inédit pour notre pays. Le plan de relance que nous soumettons à la Commission européenne aujourd’hui est une opportunité unique de sortir du coronavirus économiquement plus forts, en prenant le virage d’une croissance plus durable, numérique et orientée les secteurs d’avenir», se félicite le Premier ministre Alexander De Croo.
« Je suis heureux que nous soyons parvenus à envoyer le plan dans les délais imposés par l’Europe. Nous sommes partis en retard mais nous avons rejoint le peloton des pays qui vont remettre leur plan dans les temps. Une preuve que notre modèle belge basé sur un fédéralisme de coopération peut fonctionner efficacement », se réjouit le Secrétaire d’Etat Thomas Dermine soulignant « un processus interfédéral et de concertation comme notre pays n’en a jamais connu ».
>>> Voyez également en corrélation dans ce blog : 'Effets macroéconomiques et budgétaires du projet de plan national pour la reprise et la résilience - Rapport au secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques'
Le montant total du coût des mesures du plan est de 5,926 milliards et se déploie via 17 composantes contenant 85 projets d’investissement et 36 projets de réforme.
Le plan remis par la Belgique est plus « vert » que le minima imposé par la Commission européenne (51% par rapport à 37% imposé). Il dédie aussi plus de moyens au numérique que le seuil minimal fixé par l’Europe (25% par rapport à 20%).
Le plan belge a donné la priorité aux projets qui peuvent avoir un impact maximal à court terme sur la relance du pays. Ainsi, 65% des montants pourront être engagés budgétairement d’ici fin 2023. La totalité des projets devra être achevée d’ici à 2026.
Le plan pour la reprise et la résilience de la Belgique est le fruit d’un travail de coordination interfédérale qui a débuté au mois d’octobre. Des dizaines de sessions de travail ont rassemblé les porteurs de projets dans le but d’aboutir à un plan cohérent.
Le Conseil central de l’économie (CCE), le Conseil fédéral du développement durable (CFDD) et le Conseil national du travail (CNT) ainsi que le Bureau fédéral du plan et l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes mais aussi le SPF Sécurité sociale, le SPP Intégration sociale et SPF Économie ont été associés au processus. De nombreux échanges ont, enfin, eu lieu entre les experts techniques de la Commission européenne et les porteurs de projets dans le but d’échanger sur la pertinence des mesures proposées par la Belgique.
> FR - Plan national pour la reprise et la résilience.pdf
> NL - Nationaal plan voor herstel en veerkracht.pdf
Recovery and Resilience Facility: Questions and Answers
Factsheet on the Recovery and Resilience Facility
Recovery and Resilience Facility: Grants allocation
Recovery and Resilience Facility Regulation
Recovery and Resilience Facility website
Sources :
Alexander De Croo, Premier Ministre, Communiqué de presse, 30 avril 2021
Thomas Dermine, Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, adjoint au ministre de l’Economie et du Travail, Communiqué de presse, 30 avril 2021
European Commission, 1 may 2021, Recovery and Resilience Facility: Belgium, Italy, Austria, and Slovenia submit official recovery and resilience plans