Un Belge sur deux attend l’obtention de ses titres-repas avant de faire ses achats alimentaires. A l’heure de tirer les bilans annuels, c’est ce qui résulte d’une étude Listen commandée par l’association VIA et réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1.641 travailleurs bénéficiaires en Belgique.
Un Belge sur deux attend l’obtention de ses titres-repas avant de faire ses achats alimentaires. A l’heure de tirer les bilans annuels, c’est ce qui résulte d’une étude Listen commandée par l’association VIA et réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1.641 travailleurs bénéficiaires en Belgique. Les statistiques de l’association sectorielle des émetteurs de chèques le démontrent : « Nous voyons que dès le premier week-end qui suit la recharge de leur carte, une grande part des titres-repas sont utilisés par nos bénéficiaires chez le boulanger, l’épicier, le boucher ou encore en grande surface » déclare Olivier Bouquet, président de VIA, l’association des titres-repas. Ils sont plus de 50% à d’ailleurs utiliser l’ensemble de leurs titres-repas dans les deux premières semaines.
Statbel démontre que la part du budget consacré à l’alimentaire diminue d’année en année. Elle était de 22% dans les années 1980 et a diminué jusqu’à 15% dans les années 2010. Le titre-repas permet d’enrayer ce phénomène. Selon l’étude Listen, les bénéficiaires le confirment : ils sont quatre sur dix à affirmer que le montant reçu en titres-repas est indispensable à leur budget alimentaire et important à leur équilibre budgétaire.
De plus, il joue également un rôle dans la qualité de l’alimentation des travailleurs bénéficiaires. Selon l’étude Listen, un Belge sur trois déclare s’octroyer une meilleure qualité alimentaire grâce aux titres-repas et 63% des employeurs s’accordent sur le fait qu’il s’agit d’un budget alimentaire important pour le travailleur.
Le titre-repas est un dispositif qui bénéficie largement à l’économie belge. Les titres-repas ne pouvant être dépensés qu’en Belgique. Ainsi, pour 1 euro octroyé en titre-repas par l’employeur, 1,80 euro est dépensé dans notre économie locale. C’est une donnée importante, surtout lorsque l’on sait que certains de nos compatriotes préfèrent faire leurs courses dans des magasins frontaliers : cela représente 8 milliards d’euros qui s’envolent à l’étranger chaque année, selon Unizo et UCM.
Les commerçants sont les premiers témoins du bienfait des titres-repas sur notre économie. Six commerçants sur dix déclarent que le chèque-repas a un effet positif sur leur chiffre d’affaires et un sur trois affirme qu’il représente jusqu’à 10% de leurs recettes.
Le titre-repas constitue donc un bonus pour le pouvoir d’achat des travailleurs et pour le chiffre d’affaires des commerçants.
Olivier Bouquet, président de l’association VIA, conclut : « Nous remarquons que le titre-repas joue un rôle prépondérant pour les ménages belges mais aussi pour les commerçants de notre pays. Nous sommes fiers de contribuer au soutien de l’économie locale belge. »
Le titre-repas en Belgique représente :
Source : VIA Belgium