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Les sociétés de management: encore (et toujours) dans le viseur ?

Depuis plusieurs années déjà — sous De Croo hier, sous De Wever aujourd’hui — les sociétés de management reviennent comme un refrain fiscal, une sorte de rituel budgétaire dès qu’il faut « faire rentrer des recettes »

Et ces dernières semaines, la musique s’est accélérée :
• plafonnement envisagé à 100.000 par an pour les dividendes au taux réduit (VVPRbis + réserve de liquidation) ;
• propos particulièrement tranchés de certains membres du gouvernement ;
• chiffres mis en avant : ? triplement en six ans, près de 55 sociétés, 57 milliards Euro de bénéfices cumulés

Mais que reproche-t-on à ces structures ?

D’un côté, certains responsables politiques parlent d’« évasion », voire de fraude légalisée
De l’autre, des entrepreneurs, des professions libérales et de nombreux experts rappellent une réalité simple :
> passer en société est (aussi) un choix entrepreunarial, un outil de gestion du risque, de capitalisation, d’investissement — pas seulement un arbitrage fiscal.

Et surtout :


✔️ très peu de sociétés de management distribuent >100.000 EUR de dividendes ;
✔️ les règles ont déjà été durcies récemment (salaire minimum à 50.000 EUR, plafonnement des avantages en nature, etc.) ;
✔️ les profils réellement problématiques restent marginaux… tandis que les entrepreneurs « classiques » pourraient être les premiers touchés.

Au-delà du débat technique, un message revient dans toutes les analyses :

l'Instabilité fiscale devient un vrai risque économique

À force d’empiler des mesures ponctuelles, de communiquer avant de réguler, et de transformer le système en « jeu de l’oie fiscal », la confiance s’effrite.

C'est ce que j'aborderais lors du Tax TV Show du 18 novembre organisé par la Foundation Forum For the Future :


✔️ l’évolution du cadre fiscal autour des sociétés de management,
✔️ ce que signifie vraiment le plafonnement VVPRbis / réserve de liquidation,
✔️ et — surtout — comment éviter que ce débat ne dérape en punissant l’entrepreneuriat plutôt qu’en corrigeant de vrais abus.

Le sujet est sensible. Le ton doit rester lucide.
Et aujourd’hui, plus que jamais, on a besoin d’une vision fiscale cohérente pas d’annonces éclairs.

À suivre le 18 novembre ....

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