En novembre 2020, le gouvernement bruxellois a rendu l’usage de la facture électronique obligatoire pour tout marché public passé par les administrations régionales bruxelloises. Résultat : le format électronique continue sa progression et concerne 38% des factures.
Simplicité et modernité sont les maîtres-mots qui ont guidé le projet du Ministre bruxellois de la Simplification administrative, Bernard Clerfayt, de généraliser l’usage de la facturation électronique.
Fini le papier ou l’email, depuis le 1er novembre 2020, seules les factures sous format électronique structuré (XML) sont acceptées pour tous les marchés publics passés par les administrations et les organisations publiques bruxelloises.
Une mesure qui simplifie non seulement le quotidien des administrations mais également de leurs fournisseurs.
Outre les économies qu’elle permet de réaliser, la facturation électronique assure également un gain en efficacité et en transparence et permet de réduire les délais de traitement et donc de paiement des factures, élément particulièrement important pour les petites entreprises qui seront plus enclines à répondre à des marchés publics.
« Au début de la législature, 6% des factures étaient électroniques. En 2023, on constate que 38% des factures ont été réceptionnées au format électronique. C’est un très bel exemple de réussite en matière de simplification administrative. D’autant que les avantages sont nombreux car la facturation électronique, c’est 5,50€ d’économie pour les administrations et 1€ pour les entreprises », déclare Bernard Clerfayt.
Le nombre total de factures électroniques reçues par les administrations régionales bruxelloises est passé de 1.316 en 2020 à plus de 38.000 en 2023.