
Exemple : des jeunes entrepreneurs désireux de se lancer dans de nouveaux investissements à partir de Dubaï (UAE). Autres destinations citées : la Suisse, la Grèce, le Maroc, l’île Maurice,…
En cause : les mesures fiscales rythmant les discussions sur le budget et les débats à l’Assemblée nationale : taxe de 2 % sur les holdings patrimoniales, durcissement du pacte Dutreil, nouvel ISF (impôt sur la “fortune improductive”),…
Les témoignages des avocats fiscalistes, notaires et gestionnaires de fortune interrogés convergent : un exil fiscal (i) ne s’improvise pas et (ii) permet rarement de quitter (totalement) l’orbite fiscale du pays d’origine.
Le transfert du domicile fiscal est une décision lourde, qui implique de couper les ponts avec le pays d’origine :
Penser qu’une délocalisation permet aux riches de ne (quasiment) plus payer d’impôts dans leur État d’origine est un leurre.
Comme le met fort bien en lumière l’article du Monde, échapper au fisc français n’est pas si simple, notamment si :
Face à l’entrée en vigueur imminente de la nouvelle taxe sur les plus-values et l’instabilité fiscale (le gouvernement belge est encore à la recherche de 10 milliards €), de nombreux particuliers belges fortunés envisagent également de transférer leur domicile vers des cieux fiscalement plus cléments.
Outre les écueils précités, les particuliers belges doivent tenir compte des nouvelles taxes à la sortie (exit tax) – notamment s’ils détiennent :