Certaines professions font leur apparition dans la liste notamment analyste financier, réceptionniste hôtelier ou encore aide familiale. Concernant l’apparition de certaines fonctions commerciales, administratives, ou dans l'HoReCa, l'hypothèse d'une reprise post-Covid peut être émise. En effet, 2022 est la première année complète de réouverture de ces secteurs.
A contrario, d'autres métiers disparaissent comme les conseillers en crédits, les géomètres, gérants de magasins de détail ou encore les agents immobiliers.
La plupart des professions reprises figurent dans la liste depuis plusieurs années. Parmi celles-ci se trouvent entre autres le corps enseignant, le personnel soignant, les métiers du numérique ou encore de la construction.
C’est une fonction pour laquelle les employeurs peinent à recruter. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela :
Cette analyse est à la fois statistique et qualitative. Certaines fonctions n'apparaissent peut-être pas comme critiques au niveau statistique mais ont été signalées comme telles par les conseillers Actiris ou par les acteurs sectoriels.
Dans le domaine comptable, les statistiques bruxelloises mettent en évidence la pénurie. Il y a trop peu de candidats, mais également un problème qualitatif manifeste (absence d'une formation adéquate).
C'est un constat d'une évidence frappante. Nous sommes heureux que les autorités Bruxelloises en prennent davantage conscience. Reste à implémenter maintenant un set de solutions concrètes.
Actiris communique également la liste de certaines études et formations liées à ces métiers. Poursuivre celles-ci augmente fortement les chances de trouver un emploi.
Dans certains cas, Actiris a la possibilité d'octroyer une dispense de disponibilité aux chercheurs d'emploi qui suivent une formation, un stage ou des études tout en continuant à percevoir les allocations de chômage. La dispense a pour but de permettre aux chercheurs d'emploi d’augmenter leurs chances d’intégration sur le marché de l’emploi, de préférence vers un métier qui recrute.
« On compte en Région bruxelloise, 25.739 postes vacants dont de nombreux métiers qui recrutent. Pour permettre aux employeurs d’engager, il faut mieux former et accompagner les chercheurs d’emploi. C’est pourquoi, dès le mois de septembre, tous les chercheurs d’emploi bénéficieront d’un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques. Et sur base de celui-ci, un plan d’actions et de formation sera établi. Il permettra de mieux les orienter sur le marché de l’emploi, et notamment vers tous ces métiers à la recherche criante de bras », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l'Emploi.