Actiris soutient 1200 emplois dans le secteur de l’économie sociale

Un budget de 30 millions d’euros a été dégagé pour soutenir les entreprises sociales qui engagent

L’économie sociale comme réponse à la crise pour les chercheurs d’emploi les plus vulnérables. Tel est l’objectif d’ « EcoSoc », une nouvelle mesure de soutien à l’emploi. En effet, une des conséquences de la crise en Région bruxelloise est l’augmentation de la concurrence entre chercheurs d’emploi. Cette concurrence influe négativement sur les personnes les plus vulnérables qui ont moins de chance de trouver un travail. C’est pour cela que le gouvernement bruxellois a débloqué 30 millions d’euros afin de créer 1200 emplois au sein de plus d’une centaine d’entreprises d’économie sociale d’insertion.

Concrètement, cette mesure concerne les chercheurs d'emploi qui sont particulièrement éloignés du marché du travail. Citons par exemple les chômeurs peu qualifiés ou de longue durée, les jeunes, les NEETs (jeunes qui ne sont ni en activité ni en formation) ainsi que certains groupes cibles spécifiques tels que les ex-détenus ou les chercheurs d’emploi porteurs d’un handicap.


Les entreprises reconnues en tant qu’entreprises sociales, c’est-à-dire qui ont, en plus de leur activité économique, une finalité sociale, une tension salariale modérée et qui sont gérées de manière démocratique, ont soumis un « programme d’insertion » détaillant comment l’acquisition des compétences des chercheurs d’emploi les plus éloignés du marché du travail seraient développée. Plus de 125 entreprises sociales ont été mandatées pour cette mission d’insertion. Elles ont accès à plus de 1200 emplois et bénéficient d’une prime de transition de maximum 33.000€/an pour une période de deux ans ou d’une prime d’insertion de maximum 10.000€/an pour une période de 5 ans.

Tous les domaines d’activités de l’économie sociale sont concernés : la restauration collective, la rénovation, le service aux personnes, la construction, la réparation de vélo…


Le gouvernement bruxellois alloue presque 30 millions d’euros à cette mesure. Le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt explique :


« Les entreprises sociales d’insertion sont nos partenaires pour construire le monde de demain et accompagner vers l’emploi les chercheurs d’emploi bruxellois les plus fragiles. La crise sans précédent que nous traversons démontre l’importance de les aider à retrouver le chemin de l’emploi en développant leur compétence. Sur le principe « personne n’est inemployable », le gouvernement bruxellois a dégagé un budget conséquent pour créer 1.200 emplois et permettre à autant de Bruxellois d’acquérir des compétences et d’intégrer, à terme, le marché de l’emploi classique. »


L’ASBL CyCLO, une entreprise sociale d’insertion qui promeut le vélo à Bruxelles a embauché 7 personnes grâce à la mesure: « Nous sommes convaincus que travailler et se former en même temps augmente durablement les compétences et la confiance en soi. Cette formule est possible grâce à la mesure Ecosoc, qui nous a permis d’engager 7 personnes, motivées et prêtes à se lancer dans l’aventure : travailler et se former aujourd’hui pour leur métier de demain » explique Nadia Belalia, coordinatrice en charge de l’insertion socioprofessionnelle de CyCLO.


Pour Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris, la mesure EcoSoc était nécessaire :


« La crise du Coronavirus nous a plus que jamais montré l’urgence de prendre soin des humains et de la planète. Par cette mesure de création de 1200 emplois grâce a la mobilisation des acteurs de l’économie sociale, notre collectivité bruxelloise fait d’une pierre trois coups : nous prenons soins des chercheurs d’emploi les plus fragiles, en leur permettant de proposer de nouveaux services sociaux et de soutenir les innovations environnementales dont notre ville et notre planète ont besoin. Bref, avec ce programme, Bruxelles est à la pointe. Et ça fait du bien non ? »


Source :Actiris

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