Une nouvelle ordonnance en matière de droits d’enregistrement et de succession a été votée le 6 juillet 2023 par le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Parmi les mesures qui entreront en vigueur le 1er janvier 2024, il y a l’assimilation de certaines personnes non apparentées à des héritiers en ligne directe.
Vous trouverez de plus amples informations sur cette nouvelle mesure dans l’article suivant.
L’article 50 du Code des droits de succession assimilent à des descendants en ligne directe du défunt, bénéficiant dès lors du tarif en ligne directe, certaines personnes, parmi lesquelles :
L’article 52² du Code des droits de succession procède à la même assimilation en ce qui concerne les enfants adoptés sous le régime de l’adoption simple mais uniquement lorsqu’une des conditions suivantes est rencontrée :
L’ordonnance du 6 juillet 2023 aligne la durée exigée de trois années du point 3 de l’article 52² pendant laquelle les enfants adoptés sous le régime de l’adoption simple doivent avoir reçu les secours et les soins de l’adoptant (ou de son partenaire ensemble) sur la durée d’un an prévue par le point 3 de l’article 50 pour les personnes ayant reçu les mêmes soins et secours et ayant cohabité avec le défunt.
Une modification similaire en droit des donations
L’article 132² du Code des droits d’enregistrement, d’hypothèque et de greffe, qui est le pendant de l’article 52² en ce qui concerne les donations, a subi une modification similaire.
Ce dernier exigeait en son point 3 une durée de six années ininterrompues avant que l’enfant adopté ait atteint l’âge de vingt et un ans.
A partir du 1er janvier 2024, cette durée sera elle aussi réduite à un an.
L’article 60ter du Code des droits de succession qui fixe tarif réduit pour l’acquisition par succession de la résidence principale du défunt a lui aussi été modifié.
A partir du 1er janvier 2024, le taux réduit sera élargi aux personnes qui sont assimilées aux ascendants ou descendants du défunt.
L’ordonnance du 6 juillet 2023 a également abrogé l’exigence selon laquelle il fallait, pour bénéficier de ce taux réduit, que le défunt ait eu sa résidence principale dans le bien immeuble depuis cinq ans au moins à la date de son décès.
A partir du 1er janvier 2024, plus aucune condition de durée ne sera exigée dans le cadre de l’acquisition par succession de la résidence principale du défunt.