Interdiction, renforcement, mais aussi perspectives d'assouplissement au menu du dernier comité de concertation ...

Le gouvernement fédéral et les gouvernements des entités fédérées ont discuté ce 22 janvier de la situation du coronavirus en Comité de concertation. Au terme de cette réunion, quarantaine, voyages, professions de contact non médicales s’imposent à des degrés divers comme les expressions phares. Rayon agenda, les 27 janvier, 13 février 1er mars constituent de nouvelles dates butoir. Explications, notamment au vu des points abordés lors de la conférence de presse !


Interdiction : les voyages non essentiels entre le 27 janvier et le 1er mars 2020

> Principe.


Afin de lutter contre l'importation et la poursuite de la propagation de nouveaux variants du virus et éviter ainsi une flambée des contaminations, le Comité de concertation a décidé d'interdire temporairement les voyages récréatifs/touristiques à destination et en provenance de la Belgique.

Ces types de voyages sont donc interdits de l'étranger vers la Belgique et inversement.


L'interdiction de voyager sera contrôlée tant au niveau du trafic routier, aérien, maritime que ferroviaire.


> Exceptions : pendant la durée de l'interdiction, seuls les déplacements essentiels sont autorisés.


A. Motifs ? Quels sont les raisons qui entrent ainsi en ligne de compte ?


1. Raisons familiales impérieuses

  • Regroupement familial
  • Visites à un conjoint ou partenaire qui ne vit pas sous le même toit, dans la mesure où des preuves plausibles d'une relation stable et durable peuvent être fournies
  • Déplacements liés à la co-parentalité, mariages civils et religieux, funérailles ou crémations (des alliés ou proches).

2. Raisons humanitaires

  • Les déplacements pour des raisons médicales et la poursuite d’un traitement médical
  • Assistance à une personne plus âgée, mineure, handicapée ou vulnérable
  • Visite à des proches en soins palliatifs

3. Raisons d’étude

  • Les voyages des élèves, étudiants et stagiaires qui participent à un échange dans le cadre de leurs études
  • Les chercheurs ayant un contrat d'hébergement.

4. Frontaliers

  • Déplacements liés à la vie quotidienne pour des activités qui sont également autorisées en Belgique;

5. Raisons professionnelles pour l’exercice de l’activité professionnelle
6. Divers

  • Les soins aux animaux, les déplacements dans le cadre d’obligations juridiques (si elles ne peuvent pas être accomplies de façon numérique), les réparations urgentes pour la sécurité d’un véhicule et les déménagements sont également considérés comme essentiels.


> Formalités


1. Déclaration sur l’honneur


Les personnes qui se rendent en Belgique et en reviennent doivent être en possession d'une déclaration sur l'honneur. Un modèle de formulaire sera fourni par la ministre de l'Intérieur. La déclaration sur l'honneur doit être liée au "Passenger Location Form" des passagers et être étayée par les documents nécessaires.


> Téléchargez le formulaire papier
> Remplissez le formulaire en ligne


2. Voyageurs en provenance du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud et de l’Amérique du Sud


Depuis le lundi 25 janvier, tous les voyageurs entrant dans notre pays en provenance du Royaume Uni, de l’Afrique du Sud ou de l’Amérique du Sud devront obligatoirement respecter une quarantaine de dix jours et réaliser un test PCR le premier et le septième jour de cette quarantaine.


3. Double test à l’entrée


Le Comité de concertation souhaite que tout non-résident qui voyage vers la Belgique, se fasse à nouveau tester à son arrivée en Belgique, en plus du test négatif obligatoire préalable à son départ. Il pourra s’agir d’un test PCR ou d’un test antigénique rapide. Le Comité de concertation demande à la Conférence interministérielle Santé publique, à la Taskforce Testing et au Commissariat COVID-19 de concrétiser ce point.



Prolongation de l’isolement


Les personnes dont le test COVID-19 est positif devront désormais s'isoler pendant dix jours.


Après un contact à haut risque ou un voyage vers notre pays, la période de quarantaine reste de dix jours. Cette durée pourra être réduite à un minimum de sept jours à condition de présenter un test négatif qui aura été effectué au plus tôt sept jours après l'exposition.



Perspectives de réouverture pour les professions de contact non médicales, (envisagée pour le 13 février 2021)


Dans l’état actuel de l’épidémie, il n’est pas encore recommandé de procéder à la réouverture des professions de contact non médicales.


L’on pourra envisager une réouverture des coiffeurs, esthéticiennes, tatoueurs à partir du 13 février à condition que la situation épidémiologique continue d’évoluer positivement. Donc si et seulement si les conditions sanitaires ne se dégradent pas d'ici 15 jours. Raison pour laquelle le comité de concertation décidera le 5 février de cette éventuelle réouverture à partir du 13 février.


En outre, la réouverture des professions de contact non médicales ne sera possible que dans le respect strict des protocoles existants, complétés par une série de mesures supplémentaires, comme l’obligation de pratiquer les soins sur rendez-vous uniquement, l’enregistrement obligatoire des rendez-vous, l'obligation pour les clients d'attendre à l’extérieur et l'obligation de laisser les portes et les fenêtres ouvertes en tout temps.



Source : Premier Ministre, Communiqué, 22 janvier 2020, 'Le Comité de concertation se prononce pour une interdiction temporaire des voyages et un isolement prolongé'.



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