La Belgique et la France sont en tête - 4 entreprises belges sur 10 rencontrent des problèmes de payroll liés la législation !
SD Worx, prestataire européen de services de RH et du payroll, a interrogé plus de 1 300 entreprises en Belgique, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni afin d'obtenir une vue d'ensemble de la manière dont elles traitent ou font traiter leurs salaires. SD Worx a examiné les facteurs qui rendent le processus de paie difficile pour les entreprises. Pour ce faire, le leader du secteur a utilisé l' « indice de compétence en matière de paie », qui se concentre sur six éléments : la législation, la rémunération, la technologie, la capacité (personnel), la rotation du personnel et les partenaires. Le point le plus difficile pour le calcul des salaires semble être la législation locale, sa complexité et les changements fréquents.
> Dans l'ensemble de l'enquête, 42 % des entreprises belges considèrent la législation comme un obstacle.
> En deuxième position, la rotation du personnel et la variété des statuts et des contrats sont considérées comme un facteur gênant.
> Vient ensuite la récompense ou la rémunération comme troisième obstacle, en partie en raison de la variété des types de rémunération et de la flexibilisation de la rémunération.
Scores de 0 à 100 : plus la note est élevée, meilleur est le résultat.
Dans tous les pays, la législation locale semble être le blocage le plus fréquent pour le bon déroulement du traitement des salaires. En moyenne, les entreprises belges attribuent une note de 56,7 au respect de la législation dans leur processus de paie. Le Royaume-Uni obtient à nouveau le score le plus élevé avec 61,5. Les Pays-Bas et l'Allemagne restent également au-dessus de la moyenne européenne de 59,1 avec un score de 60,7. La France, avec un score de 55,9, et la Belgique restent en dessous de la moyenne.
L'évolution rapide de la législation, le nombre d'exceptions dans la législation et la complexité de la sécurité sociale sont les défis auxquels les entreprises belges sont le plus souvent confrontées en matière de législation salariale.
« C'est en Belgique et en France que la législation relative au calcul des salaires est la plus compliquée, ces résultats le confirment. Le fait que le gouvernement belge compte plusieurs niveaux de pouvoir rend la situation encore plus compliquée. Les différences sectorielles jouent également un rôle », déclare Bart Pollentier, Directeur du Centre de Connaissances de SD Worx.
Si l'on tient compte de tous les facteurs, les entreprises belges obtiennent des résultats conformes à la moyenne européenne. En moyenne, les entreprises belges s'attribuent une note de 64,7 sur 100 pour leurs compétences en matière de traitement des salaires. La maturité numérique des entreprises belges, les services avec lesquels les entreprises collaborent et la capacité des organisations à organiser le traitement des salaires tirent la moyenne de la Belgique vers le haut. Comme les Pays-Bas (65,2), il se situe dans la moyenne européenne de 64,6. Le Royaume-Uni obtient un score plus élevé (66,6), tandis que la France (63,1) et l'Allemagne (63,6) se considèrent comme légèrement moins performantes.
A propos de l'enquête
SD Worx a demandé à plus de 1 300 petites et grandes entreprises réparties dans cinq pays d'évaluer six facteurs différents qui rendent la paie plus ou moins difficile. Le Payroll Proficiency Index en est le résultat, un tout nouvel indice qui vous aidera à faire les bons choix. Il vous donne un aperçu de la complexité du payroll dans différents pays européens. Il s'agit de la première d'une nouvelle série annuelle de SD Worx, qui commence par les résultats pour la Belgique, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Dans un avenir proche, nous nous intéresserons à d'autres pays européens. Chaque année, nous partagerons un nouveau classement, des avis d'experts et des solutions pour le payroll éprouvées.
Source : SD Worx, 31 mars 2022