La facture électronique poursuit son développement

Ce 11 septembre 2023, le secrétaire d’État à la Digitalisation, Mathieu Michel, organisait une conférence de presse afin d’annoncer l’accélération du déploiement de l’e-facturation pour les entreprises, qui sera aussi généralisée dans le cadre des marchés publics à partir de 3.000 EUR dès le 1er mars prochain.

Cette automatisation du processus de facturation permet une optimisation des flux et amène donc à plus d’économie et d’efficacité. C’est une opportunité pour les entreprises belges, également en contexte B2B.

Gains d'argent et de temps

L’e-facturation ou facture électronique, qui permet d’automatiser et de simplifier le processus de facturation, est une opportunité pour les entreprises qui pourront dès lors communiquer de manière efficiente avec leurs clients et fournisseurs. C’est un gain de temps et d’argent.

Avec un temps de travail administratif et un taux d’erreur diminués, la digitalisation de la facturation réduit aussi les délais de paiement : ceux-ci étaient inférieurs de 30% pour les factures électroniques par rapport aux factures traditionnelles.

Les économies sont également au rendez-vous. En effet, l’automatisation permettrait d’économiser jusqu’à 1,8 milliard EUR, d’ici cinq ans, si toutes les entreprises en faisaient usage.

Un autre avantage de l’e-facturation, à la fois pour les entreprises et les caisses publiques, est son rôle dans la lutte contre la fraude.

Pour aider les entreprises qui adressent des factures aux autorités, une cellule d’accompagnement a été créée au sein de BOSA (SPF Stratégie et Appui/Beleid & Ondersteuning) et disponible sur www.efacture.belgium.be.

Un nouveau pas vers une adoption généralisée

Au niveau européen, l’e-facturation est aussi à l’agenda avec la volonté de développer un modèle harmonisé pour permettre l’interopérabilité dans toute l’Union. Un standard existe déjà et est une raison de plus pour la Belgique d’accélérer l’adoption de l’e-facturation.

Les autorités montrent aujourd’hui l’exemple en intégrant les marchés publics à partir de 3.000 EUR (contre 30.000 EUR précédemment) à partir du 1er mars 2024. Pour les relations entre entreprises (B2B), on peut s’attendre à ce que la facturation digitale soit généralisée à toutes les entreprises en 2026.

La FEB plaide dans ce cadre pour un calendrier réaliste et prévisible pour permettre à toutes les entreprises, y compris les plus petites, de s’organiser.

Source : FEB, presse, septembre 2023

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