La réforme fiscale et la réalité : au-delà des mesures, un problème d’attitude
Depuis quelques jours, de nombreuses interventions enthousiastes surgissent au sujet des nouveautés fiscales inscrites dans la note Arizona.
Certes, ces mesures fiscales sont globalement positives, à quelques exceptions près, et il faut s’en réjouir.
Mais, au-delà de toute réforme fiscale, le vrai débat porte sur l’attitude actuelle de l’administration fiscale et de ses agents.
Chaque mois qui passe, je découvre avec effarement une évolution comportementale de la part de nombreux contrôleurs qui est absolument sidérante. Toutes les lignes rouges sont franchies.
Tout cela fait que notre métier de conseiller fiscal, expert-comptable ou avocat fiscaliste s’apparente de plus en plus à une lutte contre des prédateurs. Le mot est dur, mais il est pesé.
Il fut un temps, pas si lointain, où il était possible d’obtenir, dans un mutuel respect, d’excellents accords avec l’administration fiscale.
Aujourd’hui, ce revirement dans l’attitude des agents est bien plus préoccupant que toutes les réformes fiscales, quelle que soit leur nature. En près de 30 ans, je n’ai jamais vu une telle (r)évolution.
Chaque semaine, je reçois des témoignages de consœurs et confrères relatant des situations surréalistes qui traduisent avant tout un réel manque d’éducation et de respect humain.
Alors que se dessine une nouvelle orientation fiscale, avec un nouveau ministre des Finances (bonne chance à lui !), il est urgent que le gouvernement prenne conscience de l’importance de :
Puisse notre nouveau ministre prendre la mesure de l’état de déliquescence dans laquelle se trouve son administration et du sentiment de défiance croissant des citoyens et de leurs conseillers face à cette agressivité injustifiée.
Il est temps de légiférer.