L’assurance vélo séduit toujours plus de cyclistes

Les vélos ont le vent en poupe en ville comme à la campagne. De plus en plus de Belges l’utilisent d’ailleurs comme principal moyen de locomotion pour se rendre au travail. Le prix des deux-roues, les risques de vol ou de panne encouragent de plus en plus de cyclistes à se protéger en cas de pépins.

En 2023, le marché des assurances vélo, toutes couvertures confondues, a augmenté de 30%, d’après une enquête réalisée par Assuralia auprès de ses entreprises membres commercialisant des assurances vélo. La croissance enregistrée en 2022 était de 40%.

Contexte - chiffres

Les entreprises d’assurances qui couvrent les vélos proposent quatre types de couverture, à savoir la garantie vol du vélo, les dégâts matériels, les dommages corporels du cycliste et l’assistance dépannage. Il existe sur le marché un éventail d’offres proposant soit une formule comprenant l’ensemble de ces couvertures, soit des garanties isolées ou à combiner suivant les besoins du preneur d’assurance.

Selon l’enquête réalisée par Assuralia en avril-mai 2024, l’indemnisation moyenne pour des dégâts matériels s’élève à 888€ tandis que l’indemnisation moyenne d’un vol de vélo est de 2.042 €.

Quelques conseils pour limiter le risque de vol

Plus le vélo est coûteux, plus il est convoité par les voleurs. C’est la raison pour laquelle cette garantie est la plus souscrite parmi les différentes couvertures disponibles en matière d’assurance vélo. ​

Des gestes simples peuvent limiter le risque de vol ou, du moins, agir de manière dissuasive. ​
​Lors d’un arrêt, même de quelques minutes, il est conseillé d’attacher le cadre du vélo à un point fixé dans le sol tout en y ajoutant, dans la mesure du possible, la roue avant.

Pour attacher solidement le vélo, l’utilisation d’un cadenas approuvé par l’entreprise d’assurance est exigée par la majorité des assureurs qui l’imposent même lors de la souscription d’une garantie contre le vol. ​
​L’antivol doit être accroché en hauteur afin de compliquer la tâche des voleurs : plus l’antivol est loin du sol, moins il sera facile de le briser avec une masse. L’utilisation de plusieurs cadenas, au niveau du guidon et de la roue avant par exemple, assure une sécurité supplémentaire. Enfin, il est préférable d’orienter le trou de la serrure vers le bas pour compliquer l’éventuel crochetage. ​

Quant aux propriétaires d’un vélo à assistance électrique, ils réduisent le risque de vol s’ils détachent la batterie et l’emportent avec eux lorsque leur engin est stationné. ​

​Enfin, différentes mesures de prévention contre le vol ont vu le jour ces dernières années comme le sticker réputé indécollable, la gravure du vélo ou son enregistrement dans une base de données afin d’en conserver une trace en cas de vol.

Assuré-e en deux-roues grâce aux assurances existantes

En plus des couvertures spécifiques à la possession et l’utilisation d’un vélo standard ou électrique, rappelons que les cyclistes sont couverts dans de nombreuses circonstances par le biais de polices existantes.

C’est le cas si le cycliste cause des dégâts à des tiers grâce à l’assurance familiale. L’assurance hospitalisation couvre les dommages corporels en cas d’accident ou de chute nécessitant une hospitalisation ainsi que les frais ambulatoires qui y sont liés. Une protection qu’offrent également l’assurance Accidents de la vie privée ou encore l’assurance Accidents du Travail souscrite par l’employeur si le sinistre se produit sur le chemin ou durant les heures de travail. Enfin, l’assurance Protection juridique permettra de défendre les intérêts du cycliste en cas de litige.


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