
Cette litanie de qualificatifs peu élogieux à l’égard de cette société est ensuite répétée de manière incantatoire par certains médias qui ne savent même pas de quoi ils parlent.
Le niveau d’inculture fiscale est abyssal, mais qu’importe : il faut à tout prix trouver un bouc émissaire au nom de l’assainissement des finances publiques.
De tels propos sont à la fois stupides et déplacés. Considérées comme une forme de niche fiscale réservée à une caste de privilégiés, les sociétés management suscitent anathèmes, méfiance et attaques en tous genres. Et on mélange tout.
Le mal est fait et la rumeur qu'il s'agit d'une société sulfureuse est désormais bien ancrée dans la population. Paulo Coelho disait : "Les rumeurs sont transportées par des rageux, acceptées par les imbéciles et se répandent par les idiots". Tout est dit.
Au-delà des clichés et contre-vérités, le plus difficile à admettre est sans doute que plus personne ne réalise le mérite qu’il y a à créer aujourd’hui une société unipersonnelle, lorsque tant d’individus choisissent de se réfugier, par paresse, dans l’Etat providence.
Nous, professionnels, savons parfaitement que tous nos clients administrateurs d’une telle société, qui ont fait le choix périlleux d’une vie indépendante, avec les aléas, les risques du marchés et les dangers que cette vie comporte, ne sont ni des privilégiés ni des fraudeurs.
Ces entrepreneurs sont l’avenir de notre pays et non les fossoyeurs de la fiscalité.
On ne compte plus le nombre d’hommes et femmes exerçant en société qui ont tant apporté à notre pays : il s’agit de professions libérales qui sauvent des vies par leurs soins ou leurs conseils, d’informaticiens qui créent des logiciels qui bouleversent notre quotidien, d'artisans qui ne comptent pas leurs heures, de génies de la communication, d'inventeurs,..
Seule la passion les guide, jusqu’à en perdre la santé, et le « congé maladie » n’est pour eux qu’un concept bien abstrait et dont ils n’ont que faire.
Il est symptomatique de constater que ceux qui jettent l’anathème sur les sociétés de management et leurs administrateurs n’ont souvent rien créé, rien produit, rien apporté à notre pays, si ce n’est des discours vides de sens.
Ne serait-il pas temps que tous ces créateurs de richesses se fassent un jour entendre et puissent se révolter comme le font aujourd’hui tant d’individus qui se prétendent victimes, alors qu’ils possèdent tant de privilèges ?
Puisse un jour ce pays se réveiller et saluer ceux qui osent entreprendre !
Ne serait-il pas temps de les admirer au lieu de les traîner dans la boue ?
C'est le monde à l'envers.