L'ère Trump: nous ne sommes qu'au début d'une révolution monétaire et commerciale

​Politique monétaire et commerciale de Trump : nous n’en sommes qu’au début.

Et ce sera PIRE que ce que nous appréhendons.

Ceux qui croient, très naïvement, que la situation commerciale et monétaire est stabilisée avec les États-Unis se rendront très rapidement compte de leur erreur d’appréciation. Donald Trump instaure des politiques autoritaires qui sont en contradiction avec 80 ans de multilatéralisme.

Il exige des achats d’armements, de produits énergétiques et des investissements aux États-Unis. Et ceux qui croient que ce sont des exigences excentriques et isolées se trompent : tout est orchestré par la Maison Blanche.

Si les Européens n’obéissent pas, les droits de douane vont augmenter.

Les États-Unis vont exiger des investissements massifs dans leur pays pour le réindustrialiser, au détriment bien sûr de l’Europe. Regarder cette interview du Secrétaire au Trésor Bessent : il parle de forcer les partenaires économiques à investir dans un fonds souverain américain pour réinternaliser des capacités de production. Regardeza vidéo que m’a transmise mon ami Damien Ernst .

Mais ce n’est pas tout : le problème du financement de la dette publique américaine va très bientôt se poser, et Donald Trump exigera que ses partenaires commerciaux la souscrivent, faute de quoi les États-Unis augmenteront les droits de douane.

Science-fiction? Absolument pas.

Cela va se produire, et je mets toute ma conviction dans cette affirmation.

Ce qui est perçu est prévisible, puisque tout cela a été théorisé par certains acteurs clés comme Stephen Miran, un nouveau gouverneur au sein de la Réserve fédérale.

Ces hommes avaient tout publié. Ils avaient aussi théorisé un réalignement monétaire, à l’instar de Bretton Woods en 1944, qu’ils qualifiaient d’« Accords de Mar-a-Lago ».

L’idée semblait s’être dissipée.

Mais devinez quoi : elle va revenir. Elle va revenir comme un fantôme qu’on appelle un revenant parce qu’il revient. Et ce fantôme s’appelle l’hégémonie du dollar. À tout prix.​