Selon les derniers chiffres de Partena Professional, 37% des voitures de société en Belgique sont des motorisations essence. Les voitures hybrides et électriques sont quant à elles en augmentation, représentant 26,75% des véhicules de société.
La motorisation la plus représentée parmi les voitures de société belges est l’essence avec 37% de l’ensemble des véhicules, constate le secrétariat social Partena Professional. Ce taux s’élevait à seulement 21% en 2018, avant d’augmenter progressivement jusqu’en 2022 et malgré un taux resté stable en 2020.
Le diesel poursuit quant à lui sa forte chute, ce qui explique probablement les chiffres liés à la motorisation essence. Il ne représente plus que 35% des voitures de société en 2022, alors que presque trois quart (74%) des voitures de société étaient des motorisations diesel en 2018. Sa diminution s’élève à presque 10% par an depuis le « Dieselgate ».
L’électrification du parc de voitures de société se poursuit lentement. En effet, Partena Professional observe que les voitures de société électriques sont passées de 0,52% en 2018 à 7,5% en 2022. Les voitures de société hybrides essence atteignent les 17% en 2022, alors qu’elles ne représentaient que 3,07% en 2018. Le taux de véhicules hybrides diesel a augmenté de 0,25 à 3% entre 2018 et 2020, avant de diminuer pour atteindre 2,25% en 2022. Les véhicules au LPG restent marginaux, avec un pourcentage représentatif stagnant entre 0,07 et 0,24%.
« Lorsqu’un employeur met un véhicule de société à disposition d’un travailleur pour un usage privé (ou partiellement privé), cette mise à disposition a des conséquences sociales et fiscales, peu importe que le véhicule soit électrique, hybride ou alimenté avec un carburant fossile du type diesel ou essence » explique Isabelle Caluwaerts, Legal Expert chez Partena Professional.
En effet, l’employeur devra s’acquitter d’une cotisation de solidarité, dite « cotisation CO2 », basée sur un critère écologique. En effet, cette cotisation, due à l’ONSS, consiste en un montant forfaitaire qui est fonction du taux d’émission de CO2 du véhicule ce qui a pour conséquence que les véhicules à propulsion électrique sont soumis à une cotisation minimale.
Le travailleur, quant à lui, sera imposé pour l’utilisation privée du véhicule de société c’est-à-dire, notamment, pour l’usage du véhicule durant les week-ends, pour les loisirs, ou pour les déplacements domicile-lieu de travail. L’avantage imposable est évalué sur la base de la valeur catalogue du véhicule ainsi qu’en fonction du carburant utilisé et du taux d’émission CO2 du véhicule. Pour les véhicules 100% électriques, comme en matière de sécurité sociale, un minimum est prévu.
Les chiffres de ce communiqué de presse sont basés sur une étude réalisée par Partena Professional sur un échantillon représentatif de plus 41.900 voitures immatriculées en Belgique.
Source : Partena Professional