Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a officiellement confirmé que l’employeur n’est pas redevable d’un salaire garanti au travailleur qui se trouve en incapacité de travail pour les jours couverts par un certificat médical, qui coïncident avec des jours de chômage temporaire.
Cette position s’appuie sur l’article 56 de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail, qui prévoit que le droit de l’ouvrier au salaire garanti n’existe que lorsque l’incapacité de travail engendre une perte de salaire, ce qui signifie que si l’ouvrier n’a pas le droit de percevoir un salaire s’il était apte au travail (en l’espèce, en cas de période de chômage temporaire), il n’aura pas le droit de percevoir un salaire garanti en cas d’incapacité de travail.
Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a en outre expliqué que bien que la loi ne prévoit pas de dispositions similaires en ce qui concerne les employés et bien que la jurisprudence et la doctrine développent des points de vue opposés à ce sujet, il est, selon lui, équitable et conforme à l’esprit de la loi d’appliquer, par analogie, les dispositions de l’article 56 aux employés.
Il faut enfin préciser que pour les jours d’incapacité de travail qui coïncident avec les jours de chômage temporaire, le travailleur recevra des indemnités de la mutualité. En effet, si un travailleur est malade pendant des jours de chômage temporaire, il n'a pas (ou plus) droit aux allocations de chômage.
Source : Tetra Law