Votre vélo a été volé ? Avec "mybike", vous avez de meilleures chances de le retrouver, voire de prévenir et d’empêcher son vol !

Lancé par le Fédéral et les trois Régions du pays, découvrez ce nouvel instrument dans la lutte contre le vol de vélo : un registre central accessible aux services de police !

Ce mardi 23 avril, le ministre fédéral et les trois ministres régionaux de la Mobilité ont lancé officiellement le tout premier registre national vélo "mybike". Ce nouvel outil, gratuit et accessible sur base volontaire, souhaité de longue date par toutes les associations cyclistes, est mis à disposition de tous les Belges pour mieux lutter contre le vol de vélos et le prévenir. Dès aujourd'hui, les propriétaires de vélo peuvent l'enregistrer sur la plateforme "mybike.belgium.be" et l'identifier à l’aide d’un sticker unique gratuit. C’est une avancée majeure pour diminuer le risque de vol et de recel, et augmenter les chances de retrouver son vélo en cas de vol, dès lors que les services de police auront accès à ce registre.

Chaque année, près de 100.000 vélos sont volés en Belgique. Nombre d’entre eux sont retrouvés par la police, mais sans pouvoir retourner à leurs propriétaires, finissant oubliés dans des dépôts.

Pour lutter plus efficacement contre le vol de vélo, la Belgique dispose désormais d'un registre central de vélos, baptisé mybike, dans lequel les propriétaires de vélo pourront s’enregistrer sur base volontaire. Grâce à cet outil, les citoyens pourront facilement signaler le vol de leur vélo ; et nos services de police ainsi que la Justice pourront lutter contre les vols et le recel de vélos de manière nettement plus efficace.

Ce registre central est établi par l'accord de coopération du 26 avril 2023 conclu entre le Gouvernement fédéral et les Régions.


Un simple code avec de grands effets

Comment fonctionne mybike ? Toute personne habitant en Belgique pourra enregistrer gratuitement et dès l’âge de 13 ans un vélo sur mybike. Concrètement, chaque vélo pourra être marqué d’un code unique de type QR code (via un autocollant anti-fraude) et enregistré dans un registre central. Le SPF Mobilité gèrera la base de données qui sera accessible aux services de police et à la Justice. Les Régions prennent en charge la mise à disposition de la plateforme, l’envoi des autocollants et la gestion du helpdesk. L'utilisateur pourra y sauvegarder toutes les données et caractéristiques de son vélo, en ce compris des photos et preuves d'achat qui attestent de sa propriété. Lorsqu’il est scanné, ce sticker permet donc de disposer des informations sur le vélo et son propriétaire, tout en respectant rigoureusement les exigences en matière de protection de la vie privée. La propriété d'un vélo peut être transférée en toute transparence et sécurité en cas de revente.

Grâce à l’enregistrement, la Police pourra immédiatement identifier les propriétaires légitimes et les contacter, lorsqu'elle retrouve des vélos volés. De plus, la présence de ce sticker permanent pourra dissuader les voleurs potentiels. En synthèse, mybike préviendra les vols de vélos, aidera les services de police dans leur travail d'enquête et favorisera la restitution des deux-roues volés à leurs propriétaires.

De leur côté, les acheteurs éventuels d'un vélo d'occasion pourront scanner le code disponible sur le vélo pour s'assurer qu'il n'ait pas été signalé comme volé par son propriétaire. S'ils détectent un vélo volé, ils pourront, dans l'anonymat, prendre directement contact avec le propriétaire… et évidemment le signaler aux services de police.

De surcroît, mybike garantit une approche cohérente et coordonnée de la lutte contre le vol de vélos à l’échelle du pays.

Un système plus performant

Chacun est libre d’utiliser mybike. Son utilisation est néanmoins fortement encouragée. En effet, par rapport aux systèmes préexistants, ce nouveau dispositif est plus complet et plus adéquat, donc plus efficace, pour lutter contre le vol de vélos, en raison notamment de sa connexion avec nos services de police et de justice. Les cyclistes qui disposent déjà d'une gravure ou d'un autre type d'enregistrement (VeloPass, numéro Brompton, etc.) pourront aussi renseigner ces éléments dans leur compte mybike. Cela ne fera que renforcer la sécurité de leur vélo.

Quant aux stickers mybike.brussels, ils resteront actifs sur la nouvelle plateforme : leurs utilisateurs recevront prochainement un code pour s'y connecter directement.

Renforcer la lutte contre le vol de vélo pour voir encore plus de Belges en selle

Selon les données du SPF Mobilité, la majorité des vols de vélo ont lieu dans le domaine public : soit dans un parking vélo libre d’accès (41%), soit sur la voie publique en dehors d’un parking vélo (34%). Un vol sur cinq survient au domicile (20%), et 4% dans des parkings vélos fermés. Si les premiers réflexes, à la suite d'un vol de vélo, sont de mieux le sécuriser (à travers un cadenas de meilleure qualité ou à travers un système de marquage), le vol de vélo demeure un frein à son utilisation. Le vol de vélos peut effectivement décourager des cyclistes ou cyclistes potentiels, en particulier les usagers les plus récents du deux-roues ou les moins fortunés.

Accélérer et améliorer la lutte contre le vol de vélos est un enjeu important, au regard du nécessaire shift modal vers des modes de déplacement plus durables et plus actifs, afin d’atteindre nos objectifs climatiques. Les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports constituent en effet un quart des émissions totales de CO2 de notre pays.

Vive le vélo!

Ministre fédéral de la Mobilité: « Avec la mise en place de mybike, nous faisons un grand pas dans la lutte contre le vol de vélos et concrétisons l’une des mesures phares de Be Cyclist, le premier plan fédéral pour le vélo. Avec mes différents collègues parties prenantes de ce projet, nous voulions mettre à disposition de tous les Belges un système simple et moderne, qui a un effet dissuasif sur les voleurs et permet à tout un chacun de savoir si un vélo est volé et aux services de police d'en retrouver le propriétaire, favorisant ainsi sa restitution. Mybike est l’un des nombreux exemples de la bonne collaboration que nous avons mise en place avec les Régions. C'est une avancée très positive pour les citoyen.ne.s, qui permettra la développement de la mobilité active en Belgique! J'espère que cette initiative inspirera d'autres États européens puisque l'on sait que le vol de vélo est un fléau qui dépasse nos frontières. La toute première Déclaration européenne du Vélo que nous venons de signer, sous Présidence belge, jouera très certainement un rôle en ce sens. Il serait vraiment positif que chaque citoyen.ne en Europe pourra bientôt recourir à un système comme mybike, facile, gratuit et surtout très utile! »

Ministre bruxelloise de la Mobilité et des Travaux publics : « Avec plus de 50.000 vélos déjà enregistrés sur MyBike.Brussels et de plus en plus de vélos retrouvés, le système a déjà montré son succès et efficacité à Bruxelles. Nous sommes donc très heureux que cette bonne pratique soit désormais étendue à l'ensemble du pays. Parallèlement à la mise en place de stationnement vélo sécurisé partout à Bruxelles et le renforcement de la coopération avec la police, nous franchissons aujourd'hui une nouvelle étape importante, nationale, dans la lutte contre le vol de vélos entamée ces dernières années. »

Ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics : « De plus en plus de personnes font du vélo en Flandre, ce qui signifie également que de nombreux vélos sont ajoutés chaque année et peuvent être la cible de vol. Par ailleurs, les vélos électriques, plus chers, gagnent en popularité et intéressent malheureusement davantage les voleurs de vélos. Pour éviter que le vol de vélos ne freine notre "réflexe vélo", nous devons prendre dès maintenant les mesures nécessaires. Le nouveau registre des vélos est une étape importante vers des déplacements à vélo sereins et vers notre ambition de 30% de déplacements à vélo d'ici 2040 ».

Ministre wallon de la Mobilité : « Dans le plan d’actions Wallonie Cyclable 2030, la lutte contre le vol de vélos figure parmi les priorités. C’est en effet essentiel pour encourager une pratique sécurisée des deux-roues et pour ne pas décourager ceux qui en ont été victimes. Nous multiplions d’ailleurs en Wallonie les stationnements sécurisés, mais ce n’est pas suffisant. Les autorités régionales doivent participer au déploiement de l’opération mybike et nous allons encourager vivement les propriétaires de vélo à utiliser cet autocollant car il a un effet dissuasif. Booster l’usage du vélo au quotidien est un des leviers pour décarboner le transport et atteindre nos objectifs climatiques. C’est une nouvelle étape qui va assurément y contribuer. »

Ministre de l'Intérieur : « La numérisation de nos services de police est essentielle pour une police proche de nos citoyens. Nous y travaillons donc, notamment par le biais de l'application PolConnect, qui permet aux services de police de se connecter à des bases de données externes, telles que mybike, dans des conditions bien définies. Ainsi, l'enregistrement correct et complet des vélos dans le registre national des vélos facilitera la circulation des informations pertinentes. Cela permettra de simplifier le traitement des déclarations de vols de vélos, tant pour les habitants que pour les forces de police. De cette manière, la police souhaite également apporter sa contribution à la lutte contre le vol de vélos. »


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