
Depuis le 1er janvier 2022, de nouvelles dispositions sont d’application en matière de fiscalité pour les véhicules ancêtres, les utilitaires ainsi que les véhicules immatriculés à l'étranger.
Pour bénéficier de la taxation forfaitaire, les véhicules de type ancêtre immatriculés à partir du 1erjanvier 2022 doivent impérativement remplir deux conditions :
Cela implique notamment que le véhicule ne peut être utilisé pour :
Si l'une de ces deux conditions n'est pas remplie, la taxation standard est d'application (taxe de mise en circulation + écomalus + taxe de circulation). En revanche, le véhicule concerné ne sera alors soumis à aucune restriction de circulation.
Pour bénéficier du régime fiscal favorable, le véhicule utilitaire doit être immatriculé par une personne (physique ou morale) inscrite et active au sein de la BCE, témoignant ainsi de l'exercice d'une activité d'indépendant.
Il n'est cependant pas obligatoire que l'immatriculation du véhicule soit faite sous le numéro BCE (un indépendant complémentaire peut ainsi bénéficier de cette taxation si sa camionnette est immatriculée sous son numéro de registre national).
Les personnes morales poursuivant une activité de leasing ne sont pas concernées par le régime fiscal favorable.
Seuls les véhicules immatriculés après le 1er janvier 2022 tombent dans le champ d'application de ces nouvelles dispositions.
Les véhicules commandés en 2021 (bon de commande à l'appui) et immatriculés en 2022 pourront bénéficier de l'ancien régime de taxation moyennant l'introduction d'une réclamation administrative avec toutes les preuves à l'appui.
La taxe de mise en circulation (TMC) reste due en cas de transfert de véhicule :
En outre, le régime fiscal sera automatiquement revu lors de l'exercice fiscal suivant en cas de changement dans la situation d'un redevable (ex. faillite).
Nonobstant le maintien de la réglementation existante en matière de plaques étrangères, une taxe de circulation forfaitaire de 100 € (soumise au calcul d'un décime) est également due en cas de contrôle (par les brigades de contrôle du SPW Finances) si les trois conditions suivantes sont réunies :
Dès lors, trois cas de figure peuvent se présenter en cas de contrôle :
La taxe est due à l'occasion de chaque contrôle du même véhicule si les documents probants ne peuvent être immédiatement produits.
La taxe n'est pas concernée par la perception immédiate ni la mise en œuvre de mesures de rétention. En effet, celle-ci est établie après le contrôle et à l'issue du délai de 10 jours ouvrables permettant au conducteur contrôlé de justifier de l'existence d'une cause légitime d'absence d'immatriculation en Belgique.
Démarches relatives aux taxes sur les véhicules
Source : Wallonie, actualités, Taxes sur les véhicules, 2! janvier 2022