Il n’est pas interdit de penser que la prochaine session de l’AG de notre institut s’annonce assez mouvementée. La raison: une perte de l’exercice (certes limitée) et une proposition de budget en négatif. Il est vrai qu’avec une trésorerie considérable au point de donner le tournis (que nul ne veut mobiliser), l’ITAA nous surprend par l'annonce de tels résultats.
Diverses associations professionnelles se sont élevées face à ce phénomène, en invitant fermement leurs membres à se mobiliser pour voter contre un tel budget.
Bien que je puisse comprendre une telle attitude, je pense que, par honnêteté intellectuelle, comme me le rappelait aussi un confrère, il importe d’abord d’écouter et analyser les explications qui seront données lors de l'AG sur la manière dont ce budget va être alloué.
Ce n’est qu’au terme de ces explications (dont on espère qu’elles seront transparentes) qu’il conviendra de prendre position. Notre association ADFPC a toujours cultivé le libre arbitre, l’indépendance d’esprit, et la capacité à raisonner par soi-même et ce n'est pas dans notre ADN d’émettre la moindre consigne de vote, car ce serait, selon nous, contraire à notre philosophie (voltairienne).
Cependant, nous serons vigilants quant aux explications données.
A vrai dire, un problème majeur pour moi (mais aussi divers collègues interrogés) se situe davantage dans un processus qui présente de sérieuses similitudes avec l’évolution au sein du SPF FINANCES.
On note ici aussi une forte évolution des dépenses IT, sensées améliorer l’efficacité des services, mais cela ne se traduit pas par une amélioration des relations entre les membres et les équipes en place au sein de l’ITAA.
Il ne s’agit nullement de critiquer le travail louable du personnel et des Commissions qui, pour la plupart, s’investissent sincèrement dans leur travail mais il subsiste un réel problème de communication, similaire à celui que j'avais dénoncé quant à la perte du contact entre le citoyen et les agents du fisc. L'effet " Tour d'Ivoire".
Il est très difficile, voire impossible, d’avoir une réponse à une demande formulée à l’ITAA dans un délai raisonnable. Certes nous recevons un ticket qui nous invite à patienter. Certes nous savons que les demandes sont multiples. Mais il n’y a pas de suivi ou un suivi trop tardif.
Notre point de vue est que si l’on paie des cotisations élevées, c’est pour avoir droit à un service de qualité et des réponses dans un temps donné.
J’en ai fait récemment l’amère expérience car je n’ai pas eu réponse à des questions posées au service Formation ou au service Juridique. Ce n’est que grâce à l’intervention d’une personnalité du Conseil (mais est-ce normal ?) que j’ai pu avoir l’aide souhaitée.
L’Institut gagnerait à être davantage à l’écoute de ses membres pour une collaboration plus harmonieuse entre tous les acteurs de notre belle et noble profession.
Bon vote !