Le parti Vooruit est revenu à la table des négociations dans le cadre de la coalition Arizona, suite aux propositions du formateur visant à :
Ces discussions mettent en lumière plusieurs mesures fiscales clés, notamment la taxation des plus-values et les évolutions concernant le précompte mobilier.
Lors du débat télévisé de la VRT (De afspraak op vrijdag), le président des socialistes flamands a évoqué l’introduction d’une véritable taxation des plus-values sur les actions.
La proposition actuelle de la supernota 2.0 prévoit :
Toutefois, il est légitime de se demander si cette mesure ne sera pas durcie dans les négociations à venir. Des scénarios envisageables incluent :
Selon la supernota 2.0, le précompte mobilier resterait libératoire. Cependant, une nouveauté serait introduite :
Cette démarche impliquerait un reporting systématique des banques, qui fourniraient au fisc les informations sur les bénéficiaires des revenus mobiliers au moment de la retenue du précompte.
La question d’une déclaration directe par les contribuables reste ouverte, bien que la supernota semble l’exclure :
Cependant, cette piste pourrait réapparaître, pour plusieurs raisons :
La supernota propose elle aussi un système de panier d’exonération pour certains revenus mobiliers, ce qui pourrait justifier une déclaration plus systématique à l’avenir.
Ces évolutions fiscales illustrent les tensions entre le besoin d’un cadre plus transparent et les implications pratiques pour les contribuables. Le débat sur le caractère libératoire du précompte et la déclaration des revenus mobiliers restera probablement central dans les négociations à venir.
Je participerai cet après-midi à un panel sur ce sujet lors de #FinanceAvenue (événement organisé par L’Echo et De Tijd), sous la modération de Philippe Galloy. L’occasion d’approfondir ces thématiques essentielles pour les contribuables et les investisseurs.