La crise du coronavirus continue d’avoir un impact important sur le marché immobilier. Le nombre de transactions immobilières est en forte hausse en Belgique par rapport à l’an dernier selon le baromètre des notaires de la Fédération du Notariat (Fednot). Les prix continuent d’augmenter, mais moins fortement qu’en 2020.
La crise du coronavirus a eu des conséquences très importantes sur le marché immobilier en 2020. Selon les chiffres du baromètre des notaires, le marché immobilier est toujours autant influencé par le coronavirus en ce début d’année 2021. Pour exclure de la comparaison la période de confinement strict connue l’an dernier, nous avons comparé la période entre le 1er janvier 2021 et le 16 mars 2021 à la période entre le 1er janvier 2020 et le 18 mars 2020 (date de l’entrée en vigueur du premier confinement). Ces deux périodes ont le même nombre de jours ouvrables.
Au niveau national, on constate une augmentation de l’activité de +11,2%. Alors que la Flandre (+14,7%) et la Wallonie (+8,9%) connaissent des augmentations très importantes d’activité, Bruxelles voit son activité chuter de -6,2%. « Du côté wallon, on observe que les acheteurs recherchent toujours des biens au vert. L’activité a été très soutenue en ce début d’année, particulièrement dans les zones qui permettent d’avoir de grands espaces, comme en province de Luxembourg par exemple. Avec les différents confinements, les gens ont eu davantage de temps pour réfléchir à leur lieu de vie et sont à la recherche d’espace », commente le notaire Renaud Grégoire.
« A Bruxelles, la chute de l’activité doit être fortement relativisée. Le début de l’année 2020, avant le confinement, avait été exceptionnel. Si on compare avec le même période en 2019, on voit une augmentation de l’activité en 2021. Même s’il y a un intérêt important pour les espaces verts, cela ne signifie pas que le marché bruxellois est délaissé », poursuit le porte-parole de notaire.be.
Des prix toujours à la hausse
De leurs côtés, les prix continuent d’augmenter, bien que ces augmentations soient moins importantes que celles constatées l’an dernier. Le prix moyen d’une maison s’est élevé en Belgique à 281.705 euros, soit une augmentation de +1,7%, soit +1,5% si l’on prend en compte l’inflation.
« On constate une légère diminution du prix moyen d’une maison à Bruxelles et une stagnation du prix moyen en Wallonie, mais cela ne signifie pas forcément une diminution de la valeur des biens, que du contraire même ! Cela peut sans doute s’expliquer par le type de maisons vendues. Sur le terrain, on observe clairement que les maisons partent à des prix très soutenus. L’offre est assez faible pour le moment. Dès qu’une maison recherchée (bonne situation géographique, bon état, grand jardin…) est mise sur le marché, les clients intéressés sont très nombreux et font rapidement des offres, très régulièrement au-dessus du prix affiché », analyse le notaire Renaud Grégoire.
Source : Notaire