Bonne nouvelle du côté des PME belges (jusqu’à 250 travailleurs) au début du troisième trimestre. Pour la première fois en 15 mois, les intentions d'embauche atteignent à nouveau leur niveau d’avant le coronavirus.
Voici les dernières informations tirées de l’enquête trimestrielle sur l’emploi menée pour le compte du prestataire de services RH SD Worx auprès de 615 dirigeants de petites et moyennes entreprises et responsables du personnel concernant le troisième trimestre 2021. Avec un niveau de fiabilité de 95 %, la marge d’erreur pour la population totale est limitée à 3,9 %.
En raison de la nouvelle baisse des intentions de licenciement (jusqu’à moins de 6 %), nous sommes revenus au niveau de juin 2019, qui était le meilleur niveau des quatre dernières années. SD Worx a enregistré le pourcentage le plus bas en décembre 2020, lorsque 17,4 % des entrepreneurs PME envisageaient des licenciements. Point positif supplémentaire : l’intention de remplacement a plus que doublé. La moitié des PME (49,6 %) qui envisagent de licencier du personnel a l’intention de remplacer également ce membre du personnel. Le trimestre dernier, il ne s’agissait que d’une PME sur cinq (22,0 %).
Les plans en matière d’utilisation du chômage temporaire continuent à diminuer. Le pourcentage de PME qui ont besoin du chômage temporaire baisse à 18,4 %, soit moins d’une PME sur cinq. En mars, il était encore de 30 %. Il diffère selon le secteur : dans l’industrie et la construction (23,4 %), l’intention est trois fois plus élevée que dans le secteur des services (7,3 %).
Le nombre de jours des demandes continue également de baisser : une PME sur dix aura recours au chômage temporaire pour moins de 20 % des jours.
Seuls 2,6 % pensent en avoir besoin pour 100 % des jours. Quelque 7,5 % ne savent pas encore. En d’autres termes, l’incertitude diminue. Ce résultat est meilleur qu'aux trimestres précédents (9,2 % en mars, 14,1 % en décembre).
Un quart (24,4 %) indique que cette mesure est (très) favorable au maintien et à l’attraction de travailleurs. Encore 20 % (19,6 %) estiment que cela y contribue raisonnablement. La part de sceptiques est légèrement plus importante (56 %).
Source : SD Worx