Et si nous instaurions un impôt progressif sur le climat ?

La dégradation environnementale et le dérèglement climatique, combinés à un mode de vie hyperconsumériste d’une population mondiale grandissante (qui devrait encore augmenter de 25 % avant 2080) et à une course effrénée vers la prospérité matérielle, ne peuvent conduire qu’à des catastrophes. On le constate chaque mois : des pays entiers, ainsi que nos populations, sont à risque : trop d’eau ou pas assez, incendies terrifiants, secteurs d’activité en grand danger.​

Avons-nous une réponse structurée à ces défis ? Aucunement, d’autant plus que, comme le problème est planétaire dans un contexte d’économie de marché, chaque pays croit pouvoir se soustraire à un effort individuel.

Le problème est que l’atténuation immédiate des risques, au travers d’assurances privées, va se limiter ou devenir économiquement impossible, comme on le constate déjà aux États-Unis. Un risque n’est assurable que sil est diversifiable, ce qui n’est pas le cas du risque environnemental qui est systémique.

Je crois qu’un jour, une fois le plan écologique établi, nous devrons lever un impôt qui sera affecté à son financement. L’établissement d’un plan exigera de profondes études associant le secteur privé et public, et il faudra assurer une parfaite transparence de l’affectation de l’impôt.

Une telle démarche n’est pas enthousiasmante, mais elle existe dans de nombreux pays.
Mais comment imaginer un monde resté tempéré et harmonieusement viable et vivable dans un horizon de 30 ou 50 ans sans action décisive ?

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