Donald Trump a annoncé la création d’une réserve stratégique de cryptomonnaies (Bitcoin, Ether, etc.), propulsant le Bitcoin de 11 % en quelques heures.
Cette idée est absurde : contrairement au pétrole, à l’or ou au riz, qui protègent en temps de crise, les cryptos, instables et spéculatives, sont inutiles en urgence.
Les risques – volatilité extrême, piratage, corruption – sont immenses, et les bénéfices vantés (légitimité, profits) illusoires.
Pour les États-Unis, qui impriment le dollar, monnaie de réserve mondiale, acheter des cryptos avec du "vide" est insensé : ils dominent déjà la devise globale. Historiquement, les réserves répondent à des besoins tangibles, pas à des paris hasardeux.
Ce projet expose les contribuables à des pertes inutiles, loin des priorités comme les infrastructures ou la santé – un détournement aberrant de fonds publics et un précédent dangereux.
Cette réserve menace de fissurer l’ordre monétaire mondial, un objectif que Donald Trump et ses acolytes, nourris des théories de Hayek, poursuivent délibérément. Ils rêvent d’un monde instable et bouleversé, où le vrai remplace le faux – ou l’inverse – comme en proie à ses dernières convulsions, où les croyances collectives s’effondrent.
Dans ce monde nietzschéen, où Dieu, mythe absolu, est mort, l’homme erre sous un ciel vide, face à l’abîme de sa solitude, forcé de façonner son propre sens. La morale s’écroule, cédant à une volonté de puissance brute, où les forts – milliardaires de la Silicon Valley – sculptent leur destin dans une danse tragique, sans rédemption.