L'objectif principal des actions proposées ce 2 septembre par la Commission sous la forme d mesures concrètes est d'accroître le recours aux vaccins, y compris les vaccins adaptés et nouveaux, et de veiller à ce que tous les citoyens soient bien protégés.
La Commission demande instamment aux États membres de mettre en place les stratégies et les structures nécessaires, y compris pour la vaccination et la surveillance contre la COVID-19, afin de réagir rapidement et durablement aux futures épidémies
La vague estivale de la COVID-19, stimulée par Omicron BA.4 et BA.5, a montré que la pandémie n'est pas encore terminée, étant donné que le virus continue de circuler en Europe et au-delà. Tous les États membres ont levé la plupart des restrictions et leurs populations connaissent une lassitude face à la pandémie, ce qui pourrait entraîner des changements de comportement.
Cela facilite la circulation rapide du virus dans l'UE, ouvrant ainsi la voie à l'apparition de nouveaux variants susceptibles d'échapper à l'immunité, de se propager plus facilement ou de provoquer des maladies plus graves. Il est donc possible que les gains coûteux réalisés en réponse à la pandémie puissent être perdus si le virus n'est pas maîtrisé et si d'autres infections ne sont pas évitées
Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen, a déclaré: «Ces deux dernières années ont préparé l'UE à faire face à une nouvelle vague de COVID-19 cet automne et cet hiver. Aujourd'hui, nos actions détermineront considérablement l'avenir de la pandémie et le niveau d'immunité qui peut être atteint au sein de la population. Les États membres devraient poursuivre la coordination des efforts de préparation dans l'ensemble de l'UE, avant la prochaine vague et la poursuite du déploiement des programmes de vaccination. Agir maintenant limitera la pression sur les systèmes de soins de santé, les perturbations des économies et les défis pour la société.»
Stella Kyriakides, commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, a déclaré: «La pandémie reste très présente pour nous. Nous devons agir maintenant, ensemble, de manière coordonnée et durable, afin d'éviter une nouvelle recrudescence de cas graves de COVID-19. Pour ce faire, il est essentiel que tous les États membres disposent de stratégies de vaccination solides afin de se préparer à l'automne et à l'hiver, y compris pour le déploiement des vaccins de rappel adaptés nouvellement autorisés. Les lacunes en matière de vaccination doivent être comblées en priorité. Il est également essentiel que des systèmes de surveillance résilients soient mis en place pour suivre l'évolution du virus, que des stratégies de réintroduction de mesures de santé publique efficaces soient opérationnelles, si nécessaire, et que les capacités des systèmes de soins de santé soient renforcées. Pour le dire clairement, nous devons être prêts à faire face à une nouvelle saison difficile.»
La Commission encourage notamment les États membres à:
Le 1er septembre, sur la base de la recommandation de l'Agence européenne des médicaments, la Commission a autorisé les vaccins BioNTech Pfizer et Moderna adaptés au variant Omicron dans l'UE. Parmi les autres mesures qui devraient être prises en vue de la mise à disposition de vaccins nouveaux et adaptés contre la COVID-19 figurent:
La surveillance des virus respiratoires tels que la grippe, la COVID-19 et d'autres virus est essentielle pour mieux comprendre comment le virus se propage et évolue.
En fonction des situations épidémiologiques, les interventions non pharmaceutiques, par exemple les masques faciaux ou la limitation de la taille des rassemblements, afin de limiter la propagation du virus restent un élément essentiel de la boîte à outils des États membres. Il importe que tous les États membres soient prêts à réintroduire des mesures de santé publique fondées sur des seuils clairs. Toute mesure mise en œuvre dans les écoles devrait être adaptée au cadre éducatif et à la tranche d'âge et être réduite au minimum afin d'éviter toute perturbation de l'éducation.
La communication souligne également l'importance de systèmes et de capacités de soins de santé solides dans tous les États membres. La préparation des systèmes de santé aux épidémies de maladies infectieuses et à d'autres types de chocs doit être améliorée. D'autres mesures devraient également être prises pour soutenir la bonne santé mentale des professionnels de la santé et de la population dans son ensemble.
Les États membres sont également encouragés à unir leurs forces afin de recueillir des données actualisées sur les conditions post-COVID et d'améliorer la formation du personnel de santé afin que la COVID-19 de longue durée puisse être mieux reconnue, en particulier dans le domaine des soins primaires.
En outre, la poursuite des efforts visant à faciliter la libre circulation dans l'UE pendant la pandémie de COVID-19 reste essentielle, tant pour les personnes que pour les marchandises. Dans le contexte des déplacements en provenance de pays tiers, la Commission a l'intention de proposer prochainement une révision de la recommandation du Conseil en la matière, afin de tenir compte de l'évolution de la situation épidémiologique, de l'augmentation de la vaccination dans le monde entier et de l'évolution des conditions d'entrée dans les États membres.
Enfin, pour mettre fin à la pandémie, il demeure essentiel de soutenir les efforts déployés pour lutter contre la COVID-19 à l'échelle mondiale. L'UE continuera de travailler avec ses partenaires internationaux pour assurer la mise au point rapide, l'expansion et la distribution équitable des vaccins dans le monde entier.
Pour en savoir plus
Source : Commission Européenne, communiqués de presse, 2 septembre 2022