De novembre 2022 à janvier 2023, les taux de croissance moyens des importations et exportations en valeur sont ressortis à 6,0 et 10,3 %. Les principaux moteurs de croissance sont les produits minéraux et le matériel de transport. Ce sont surtout le secteur de la chimie et le commerce du diamant qui s’inscrivent à la baisse.
Au cours des trois derniers mois disponibles (novembre 2022 à janvier 2023), les taux de croissance moyens des importations et des exportations en valeur sont ressortis respectivement à 6,0 et 10,3 % (cf. graphique 1). En raison de la croissance moins marquée des importations, la balance commerciale a progressé durant cette période pour atteindre un excédent de 3,5 milliards d’euros, contre un déficit de 2 milliards d’euros au cours de la même période un an plus tôt
Les principaux moteurs de croissance sont les produits minéraux et le matériel de transport. Les échanges de produits chimiques marquent en revanche le pas et ont contribué négativement à la croissance. Depuis quelques mois, la valeur du commerce du diamant affiche également une hausse de plus en plus faible.
La valeur des importations et exportations de produits minéraux a augmenté respectivement de 26,7 et 42,7 % au cours de cette période et a dès lors constitué la principale contribution à la croissance totale. Il s'agit néanmoins d’un net ralentissement par rapport aux taux de croissance observés pendant l'été et l'automne de 2022, lorsqu’ils ressortaient souvent à plus de 100 %. Dernièrement, les prix des produits énergétiques ont reculé mais demeurent néanmoins à un niveau historiquement élevé, de sorte que les flux d'importation et d’exportation affichent encore d’importantes hausses en valeur. Le graphique 2 ci-dessous illustre les prix du gaz naturel et dupétrole (moyennes mobiles sur trois mois), faisant apparaître à la fois la baisse récente et le niveau encore relativement élevé.
L'évolution en valeur des importations et des exportations des produits chimiques s’est inscrite en territoire négatif durant les trois derniers mois ; cela s’explique en partie par le ralentissement des échanges de vaccins contre le COVID-19.
La valeur des importations et des exportations de diamant a également continué de se replier (cf. graphique 3 et tableau 1), avec, principalement, un récent recul des importations en provenance de Russie et des exportations vers l’Inde et les Émirats arabes unis. Les échanges de matériel de transport continuent en revanche d’enregistrer des résultats solides, principalement grâce à d’importants flux de véhicules électriques
Source : BNB