La valeur ajoutée s’est repliée de 0,6 % dans l’industrie, tandis que les services ont affiché une croissance positive de 0,8 % et la construction de 0,3 %.
Le produit intérieur brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières et des effets de calendrier, a progressé de 0,5 % au premier trimestre de 2023 par rapport au trimestre précédent. En comparaison au trimestre correspondant de l’année passée, c’est-à-dire le premier trimestre de 2022, la croissance s’établit à 1,4 %.
Par rapport au trimestre précédent, la valeur ajoutée dans l’industrie a reculé de 0,6 %. Dans les services, l’activité a continué d’afficher une croissance positive de 0,8 %. Dans la construction, la croissance de la valeur ajoutée a ralenti à 0,3 %
Au premier trimestre les ménages ont accru leurs dépenses de consommation de 0,6 % comparativement au trimestre précédent. Cette hausse est principalement soutenue par les achats de biens non durables, alors que les achats de biens durables se sont inscrits en baisse. Les investissements en logements ont légèrement progressé, de 0,1 %. Les investissements publics, qui affichent habituellement une évolution très volatile, ont augmenté de 6,4 %, tandis que les dépenses de consommation des administrations publiques ont à leur tour diminué de 0,7 %. Les investissements des entreprises ont de nouveau enregistré une croissance positive, de 1,9 %.
Les importations et les exportations de biens et de services se sont contractées de 1,0 % au premier trimestre.
Au cours du premier trimestre de 2023, l’emploi intérieur sur une base trimestrielle a poursuivi sa progression (+0,3 %), avec 17 800 personnes de plus. Par rapport à la période correspondante de 2022, le nombre de personnes occupées s’est accru de 1,3 %, soit de 67 700 unités.
Par rapport à l’estimation flash du 27 avril 2023, les chiffres de croissance publiés sont beaucoup plus précis. Les principales données administratives (à savoir les données de la TVA, celles relatives à la production industrielle, etc.) étaient disponibles dans une même mesure, comme il est d’usage avec l’estimation à 60 jours du PIB d’un trimestre déterminé. Ces estimations de croissance continuent d’être empreintes d’une incertitude élevée, comme c’est le cas depuis le début de la crise du Covid 19 et ses conséquences disruptives sur la précision des modèles d’estimation. Le processus de correction des variations saisonnières suit les directives d’Eurostat en la matière.
Source : BNB, juin 2023