Prime de fin d’année : réponses aux six questions usuelles …

Décembre n’est pas seulement le mois le plus coûteux pour les ménages, mais aussi pour les employeurs. C’est ce que confirme la dernière étude de SD Worx menée en décembre 2024 auprès de 557 dirigeants d’entreprise et responsables du personnel.

SD Worx résume également les principales questions et réponses des travailleurs sur la prime de fin d’année.

Décembre, mois le plus coûteux

Deux tiers des employeurs PME (63 %) identifient décembre comme le mois le plus coûteux en raison du paiement de la prime de fin d’année. Janvier (10 %) et novembre (10 %) figurent également parmi les mois plus onéreux pour ce même motif.

Annelies Rottiers, Directrice consultance pour PME de SD Worx : « Tous les secteurs ne prévoient pas de prime de fin d’année. Tous ne prévoient pas non plus un 13e mois de salaire à part entière. Chaque secteur (commission paritaire) suit ses propres règles, tant en ce qui concerne le montant de la prime que l’impact des absences ou des départs. La diversité dans l’approche sectorielle de la prime de fin d’année et le traitement fiscal de celle-ci suscitent de nombreuses questions chez les travailleurs. »


34 % et 24 % des PME déclarent que juin et mai sont des mois coûteux, suivis de juillet (17 %). Il n'y a pas de différences significatives selon le profil et la région.

Questions fréquentes et réponses sur la prime de fin d’année

Une prime de fin d’année correspond-elle toujours à un mois de salaire supplémentaire et est-elle la même pour tout le monde ?

La prime de fin d'année, souvent appelée « 13e mois », est une indemnité que l’employeur doit généralement payer à ses collaborateurs à la fin de l’année. Cependant, il y a un malentendu quant au fait qu’une prime de fin d’année représente toujours un mois de salaire supplémentaire. Il existe des secteurs où la prime de fin d’année est inférieure à un salaire mensuel. Dans certains secteurs, il n’existe aucun droit à une telle prime. Dans ces cas, l’employeur peut lui-même choisir d’octroyer une prime de fin d’année (totale ou partielle) mais ce n’est pas obligatoire.

De plus, dans certains secteurs, l’obligation de paiement n’incombe pas à l’employeur lui-même, mais bien à un fonds sectoriel. C’est notamment le cas dans le secteur de la construction et de l’Horeca.

Quel montant net reste-t-il de la prime de fin d’année ?

La prime de fin d'année est soumise à un taux de précompte professionnel plus élevé que le salaire habituel. Concrètement, le travailleur reçoit donc un montant net inférieur, que la prime de fin d’année soit payée avec le salaire de décembre ou via un calcul salarial séparé.

Comment est calculée la prime de fin d’année ?

Il n'y a pas de règles générales de calcul pour la prime de fin d’année. Chaque secteur dispose de ses propres modalités, tant en ce qui concerne le montant de la prime que l’impact des absences ou des départs. Les employeurs qui paient une prime de fin d’année de leur propre initiative (en l'absence d'obligation sectorielle) peuvent également définir librement son montant.

Dans de nombreux cas, mais pas tous, le calcul dépend des facteurs suivants :

Pourquoi ne reçois-je pas de prime de fin d’année cette année ?

Le secteur auquel vous appartenez détermine les règles. Les dispositions relatives à la prime de fin d'année sont donc, en grande partie, spécifiques au secteur. Il existe toutefois un certain nombre de contrôles généraux qui peuvent expliquer l'absence de prime :

Qu’en est-il en cas de démission ou de maladie ?

Ici aussi, il y a des différences entre les secteurs. Certains secteurs assimilent les périodes de maladie (et d’autres absences par extension), tandis que d’autres les limitent ou les excluent totalement. Il en va de même pour le licenciement. Le motif de départ joue souvent un rôle décisif. Ainsi, en cas de licenciement par l’employeur, il y aura généralement droit à une prime de fin d’année proratisée. En revanche, si le travailleur démissionne de sa propre initiative, cela est moins fréquent.

Quid du congé parental / crédit-temps : un travailleur reçoit-il la même prime de fin d’année ?

Non. Ces absences ne sont généralement pas assimilées pour le calcul de la prime de fin d’année. Concrètement, si un travailleur a pris un congé parental ou un crédit-temps pendant la période de référence, cette période ne sera pas considérée comme travaillée et le travailleur recevra une prime de fin d’année réduite.

  • l’ancienneté durant la période de référence
  • les absences assimilées ou non pendant la période de référence
  • le régime de travail (temps plein / temps partiel)
  • dans votre secteur, vous n’avez pas droit à une prime de fin d’année ;
  • le paiement de la prime de fin d’année est effectué par un fonds sectoriel à un autre moment.
  • vous n’avez pas suffisamment d’ancienneté pour ouvrir un droit à une prime de fin d’année. L'ancienneté minimale est déterminée par le secteur.
  • vous n’étiez pas en service pendant la période de référence que définit le secteur.
À propos de l’étude trimestrielle PME

Dans le cadre de ses prévisions trimestrielles sur l’emploi, SD Worx a interrogé, pour la 59e fois, un échantillon représentatif de PME en Belgique sur leurs attentes en matière d’emploi. 557 entreprises de 1 à 250 travailleurs y ont participé entre le 26 novembre et le 5 décembre 2024. Il s’agit d’une interrogation en ligne des PME en Belgique à l’aide d’un échantillon représentatif auquel le bureau d’enquête DataD.be s’adresse aux répondants par e-mail. L’étude est répétée tous les trimestres. Une pondération est effectuée en fonction de la région et de la taille de l’organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de toutes les PME en Belgique. Les pondérations pour la Flandre et Bruxelles ne sont jamais supérieures à 2,5. Pour l’ensemble de l’échantillon de 535 PME, la marge d’erreur est de 4,23 % (intervalle de confiance de 95 %).














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